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Culture

La boxeuse Kim Clavel songe-t-elle à une carrière en télévision après la boxe?

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Marie-Claude Doyle

2025-08-28T10:00:00Z
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Pour la boxeuse Kim Clavel, la course fait tout autant partie de la vie que ses gants de boxe. L’athlète professionnelle endosse pour la seconde fois le rôle d’ambassadrice du Marathon Beneva de Montréal, qui se tiendra du 19 au 21 septembre prochain. Passionnée de ce sport, elle a même initié son amoureux aux plaisirs et aux bienfaits de courir.

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Kim, quelle place occupe la course dans ta vie?

Ça occupe beaucoup de place parce que la course, c’est un outil de travail pour me préparer pour mes combats. C’est quelque chose que j’aime et c’est nécessaire pour un boxeur, afin d'être en bonne condition physique pour un combat. Pour moi, la course est une échappatoire, une manière de rester en bonne condition physique entre deux camps d’entraînement. Je ne peux pas m’entraîner pour un marathon et pour un combat en même temps. C’est sûr que je vais vouloir courir un demi ou un marathon après ma carrière dans la boxe. La course, c’est aussi une façon de passer du temps avec mon chien.

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Tu es ambassadrice, pour une deuxième année, du Marathon Beneva de Montréal. Qu’est-ce que ça représente pour toi?

L’année passée, en plus de mon rôle d'ambassadrice, j’ai couru 10 km pour la Fondation du cancer du sein avec mes deux amies boxeuses, qui étaient en rémission. Oui, il y a les marathons, mais il n'y a pas que ça: on peut courir 21 km, 10 km, 5 km, 1 km... C’est à la portée de tout le monde. Je veux encourager les gens à bouger. Je n’avais jamais pris part à un événement comme le marathon, et j’ai été impressionnée l'année dernière. J’ai trouvé ça beau de voir des jeunes, des plus vieux, des familles, des gens qui courent depuis 20 ans et d’autres qui commencent, être au même endroit et s’encourager à courir. Tout le monde est fier de franchir la ligne d’arrivée. C’est rassembleur et ça m'a donné envie d’embarquer pour une autre année.

As-tu initié ton amoureux, Dominic Roy, à la course?

Il ne courait pas, mais là, il commence. Au départ, il avait de la misère à faire 5 km, mais là, il est rendu à 7 km et il s’entraîne pour la course de 10 km cette année. Je trouve ça beau de voir que ça l’incite à bouger.

De ton côté, prendras-tu part à une course à nouveau cette année?

Tout va dépendre de la date de mon prochain combat cet automne, qui sera annoncée la dernière fin de semaine du mois d’août.

Au printemps dernier, tu as travaillé comme surveillante aux récréations dans une école primaire. Comment as-tu trouvé ça?

J’ai adoré ça! Une de mes amies est éducatrice spécialisée dans une école, où une personne était en congé de maternité et une autre en maladie. Mon amie sait qu’entre mes combats, j’aime travailler. Elle m’a contactée pour savoir si je pouvais venir dépanner. J’étais censée y aller pour quatre semaines, mais finalement, on m’a gardée huit semaines. J’ai donné des ateliers sur la gestion du stress, et le midi, je donnais des cours de boxe aux élèves de cinquième et sixième années.

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J’imagine que les jeunes ont adoré leurs cours de boxe...

Le midi, on faisait 30, 40 minutes de boxe et ils ont adoré ça! À ma dernière journée, j’ai fait une période de signatures. J’ai amené ma ceinture et mes accessoires de boxe et ils ont pu voir ça, mettre leurs mains dans de vrais gants de boxe professionnelle... Il y a des jeunes qui me reconnaissaient parce que je suis allée donner un cours de boxe à Star Académie. Ils me disaient qu’ils m’avaient vue à la télévision, c’était cute.

En parallèle à ta carrière de boxeuse, tu es aussi infirmière auxiliaire...

Je fais beaucoup de choses en parallèle avec la boxe, alors j’ai moins le temps maintenant, mais quand j’ai l’occasion, je vais dans les CHSLD.

Tu donnes également la conférence 1 round à la fois. Comment trouves-tu ça, de parler de ton parcours devant les gens?

Les jours avant la conférence, je suis tout le temps nerveuse. Je doute de ma capacité à transmettre les choses, à communiquer, mais finalement, quand je commence, je réalise que j’aime beaucoup parler aux gens. J’aime transmettre mon vécu. Je ne détiens pas la vérité absolue; je parle de ce que je connais et si ça peut aider quelques personnes, tant mieux. La réponse des gens est très positive.

En 2021, on a pu te voir dans Big Brother Célébrités. Comment as-tu trouvé l’expérience de la télévision?

J’ai vraiment aimé ça. Je pense que je suis assez polyvalente. Quand on devient athlète, on ne pense pas qu’on aura autant de chapeaux à porter, mais finalement, on donne des entrevues, des conférences, on gère des commanditaires et la vente des billets.

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Est-ce que le milieu de la télévision est une avenue que tu envisages après ta retraite de la boxe?

Je ne rajeunis pas. Mon chum n’a pas d’enfant et on aimerait en avoir. Pour ce qui est de la manière dont je vais gagner ma vie, je n’en ai aucune idée encore, mais je sais que des portes s’ouvriront. Je ne sais pas si je vais travailler en télévision. Je ne suis pas fermée à l’idée, mais j’ai encore des choses à accomplir dans la boxe avant.

J’en conclus que la retraite sportive n’est pas pour maintenant!

Non!

Parlant de ton amoureux, qui est un ancien divertisseur de taureaux, tu partages avec lui une passion pour l’équitation et les chevaux. Vous en avez combien?

On est rendus avec trois chevaux à la maison. Avant, ils étaient chez ma mère, mais maintenant, ils sont chez mon chum. J’ai tout ce que j’aime au même endroit: mon chum, les chevaux et mon petit gym.

As-tu profité de l’été pour prendre une pause de l’entraînement?

J’aime rester en forme et au-delà de ça, j’aime bouger parce que ça me fait du bien. Ça m’aide à gérer mon stress, à dormir et à me sentir bien. Mon chum me soutient là-dedans. On a un petit gym maison dans l’écurie. On est très bien équipés. Je m’entraîne quatre ou cinq jours par semaine, avec de la course à travers ça. Ça fait trois semaines que je suis de retour à Montréal. J’ai repris à temps plein mon camp d’entraînement. J’ai passé un bel été avec mon copain à la ferme. On a fait des compétitions avec les chevaux, j’ai vu mes amis, on a fait des barbecues et plein d’activités le fun.

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Et comment se passe ton retour à l’entraînement?

Ça fait longtemps que je fais ça; pour moi, c’est normal de vivre comme ça. Je me sens bien dans la performance, la discipline. Il y a des matins où c’est difficile de me lever, mais c’est ce que j’aime faire et ça me passionne encore.

Tu as d’ailleurs gagné tes quatre derniers combats. Comment as-tu vécu ça?

J’ai fait 4 combats en 10 mois. Ç'a été une période très occupée et charnière pour la suite de ma carrière. Ç'a été éprouvant, parce que les camps d'entraînement sont durs, tant sur les plans physique et mental. Le prochain combat devrait être gros.

Ton automne s’annonce mouvementé. En plus de ton combat à venir, tu t’établiras officiellement chez ton chum, à Saint-Cuthbert, mais tu garderas quand même ton appartement à Montréal, près du gymnase où tu t’entraînes...

Je ne pensais pas renouveler mon bail, mais finalement, il y a des choses super excitantes qui s'en viennent, et j'aurai besoin d’un appartement à Montréal.

Pour en savoir plus sur le Marathon Beneva de Montréal, consultez le courronsmtl.com

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