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L'article provient de TVA Sports
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La boxe a fait vivre des moments mémorables à Jean Bédard

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TVA Sports

2023-02-11T05:24:24Z
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À quelques jours du Super Bowl, l’occasion était parfaite pour accueillir le président de La Cage – Brasserie sportive au balado «La dose de plus», jeudi. Jean Bédard s’est notamment ouvert sur le monde de la boxe, qui lui a donné des moments extraordinaires, mais également bien des maux de tête.  

Avant d’être rachetée par Eye of the Tiger Management en 2016, Interbox était la propriété de Sportscene – société mère de La Cage rebaptisée Groupe Grandio récemment – depuis 2005. Bedard a donc vu la fin de la carrière de Lucas, mais aussi le début de celle de Lucian Bute, que l’entreprise a accompagné jusqu’en championnat du monde.  

Aux yeux de M. Bédard, il s’agit d’une époque mémorable. Mais pour quelqu’un qui oeuvrait dans le milieu de la restauration, les aléas de la boxe ont été très prenants, voire épuisants.  

«On avait créé un beau parcours avec Lucian et ç’a été des super années, s’est remémoré M. Bédard. Moi, j’ai eu du plaisir là-dedans, c’est une "business" dure, c’est très prenant. C’est comme la politique, un peu. À la boxe, tu peux arriver une semaine avant le gala et l’adversaire se blesse. Là, tu es dans une crise totale. Tu as beaucoup de hauts et de bas. Tu te lèves le matin et tu ne sais pas ce qui va arriver.»  

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Un week-end chargé  

La boxe est maintenant une histoire du passé pour Bédard, qui se concentre sur le Super Bowl actuellement. Pour bien des chaînes de restauration, il s'agit de l’événement phare au chapitre des revenus et La Cage n’y fait pas exception.   

M. Bédard a confirmé qu’il s’agissait de la plus grosse journée de l’année pour sa chaîne, tout en nuançant quelque peu les idées préconçues.   

«Le problème du Super Bowl, c’est que tu assois du monde une fois et il reste pendant quatre heures, a expliqué M. Bédard. Donc, rendu aux troisième et quatrième quarts – au deuxième pichet ou à la deuxième [commande] d’ailes de poulet –, évidemment, la consommation est moins forte.»   

«Mais maintenant qu’on a développé [le service de commandes pour emporter] et la livraison, qu’on ne faisait pas avant la pandémie [de COVID-19], il y a beaucoup de gens qui se disent: "on va faire ça chez nous". Il y a aussi les produits en épiceries qu’on a lancés au cours des dernières années. Donc, je dirais que le Super Bowl, pour l’ensemble, c’est un très, très gros week-end pour nous.»   

Aujourd’hui, il y a 40 restaurants de la bannière au Québec et 55 en comptant l’acquisition d’autres bannières. M. Bédard revient notamment sur l’histoire de la compagnie, fondée en 1984 par George Durst.

Écoutez l'épisode complet dans le lecteur ci-dessous :

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