Hôpital Sainte-Croix de Drummondville: des employés exaspérés demandent la construction d'un nouvel établissement
Agence QMI
Une centaine d’employés de l’Hôpital Sainte-Croix, à Drummondville, dans le Centre-du-Québec, ont manifesté, lundi matin, devant l'établissement pour demander la construction d’un nouvel hôpital.
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Le personnel demande à Québec d’inscrire le plus rapidement possible le projet au Plan québécois des infrastructures (PQI).
«Je ne comprends pas que j’aie besoin de venir défendre ce projet-là. C’est une évidence. En plus, Drummondville vient d’être nommé une métropole. On n’a pas un hôpital de métropole», a affirmé le Dr Jean-Martin Turgeon, chirurgien orthopédiste à l’hôpital de Sainte-Croix.
Les employés doivent composer avec des bris de plus en plus fréquents qui seraient liés à la vétusté du bâtiment, dont, par exemple, un bris d’eau majeur ou encore deux ascenseurs centraux du bâtiment qui ont brisé simultanément.
«C’est inacceptable. Ce sont deux exemples parmi beaucoup trop d’autres. Quand il y a des bris qui arrivent, on a de la misère à soigner notre monde de façon efficace. Ça nous prend plus de temps. Ça devient un véritable branle-bas de combat. Les gens courent dans tous les sens», a expliqué la Dre Nancy Durand, cheffe de la table médicale territoriale de Drummondville.
Selon le Dr Turgeon, le manque d’espace de l’édifice est devenu intenable pour le personnel de l’Hôpital Sainte-Croix.
«On est incapable de faire plus. Vous m’ajouteriez trois orthopédistes ici, je ne pourrais pas faire plus de chirurgies. On est accotés dans l’espace. Le bâtiment est inadéquat», a-t-il dénoncé.
M. Lamontagne a indiqué dans un communiqué qu’il travaille sans relâche avec le député Sébastien Schneeberger afin que le dossier soit priorisé par le gouvernement.
Le cabinet du ministre Dubé a quant à lui mentionné dans un communiqué que le PQI de l’an prochain est toujours en élaboration.
«J’ai l’impression qu’on va être laissés pour compte à cause de toutes les coupures qu’on voit. Par contre, c’est un peu triste parce que c’est laisser pour compte cette histoire-là et c’est abandonner la population», a conclu la Dre Nancy Durand.
- D’après les informations de Guillaume Cotnoir-Lacroix