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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Kulak fait de l’œil au Canadien

« Il y a assurément une chance qu’on me revoie à Montréal »

Brett Kulak pourchassant Andrew Cogliano lors du quatrième match de la série contre l’Avalanche du Colorado.
Brett Kulak pourchassant Andrew Cogliano lors du quatrième match de la série contre l’Avalanche du Colorado. Photo AFP
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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2022-06-08T17:00:00Z
2022-06-09T00:22:52Z
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EDMONTON | Avec la prolongation de contrat de Chris Wideman et le désir de la direction de faire de la place à Justin Barron, Kaiden Guhle et Jordan Harris, Kent Hughes pourrait-il ramener Brett Kulak dans le giron du Canadien ?

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Le défenseur de 28 ans, que le directeur général du Tricolore a envoyé chez les Oilers en retour de William Lagesson, d’un choix de deuxième tour en 2022 et de septième tour en 2024, deviendra libre comme l’air à l’ouverture du marché des joueurs autonomes.

Lorsque rencontré par le représentant du Journal de Montréal, en marge du bilan de fin de saison des Oilers, l’Albertain a souligné qu’il ne faudrait pas se surprendre de le revoir dans l’uniforme bleu-blanc-rouge.

Tout est possible

« Il y a assurément une chance qu’on me revoie à Montréal, a-t-il soutenu lors d’une discussion tenue dans un corridor du Rogers Place. C’est certain que je vais y penser. J’ai adoré mon temps avec le Canadien. Dès le premier jour, on m’a traité avec classe. Je me sentais vraiment spécial de faire partie de cette organisation. »

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Si Hughes choisit de courtiser Kulak, il retrouverait un défenseur un peu plus expérimenté que celui qu’il a échangé le 21 mars. Pendant son séjour avec les Oilers, Kulak a gagné un rôle en infériorité numérique.

En séries éliminatoires, Jay Woodcroft lui a confié un poste régulier sur sa deuxième unité, un aspect du jeu qu’il a rarement eu l’occasion de goûter à Montréal.

« Je viens de parler aux entraîneurs et au directeur général. Je les ai remerciés de m’avoir offert ces occasions. Ils m’en ont probablement donné plus que je n’en avais jamais eu jusqu’ici dans ma carrière, a indiqué Kulak, toujours aussi sympathique. Obtenir du temps de jeu en infériorité numérique et des missions plus spécifiques, ça t’aide à améliorer ton jeu. Je sens que j’ai beaucoup grandi. »

Des liens solides

Bien qu’il était occupé à aider les Oilers à se qualifier pour les séries éliminatoires, ce qu’ils sont parvenus à faire à leur 78e match de la saison, Kulak a gardé un œil sur ce qui se passait au sein de son ancienne équipe.

« Veux, veux pas, tu tisses des liens avec tes coéquipiers au fil des ans, alors tu t’intéresses toujours à ce qu’ils vivent, a-t-il mentionné.

« Cette organisation s’en va assurément dans la bonne direction. J’ai eu le temps de rencontrer la nouvelle direction [avant la transaction]. Marty [St-Louis], Kent [Hughes], Jeff [Gorton] sont des hommes de hockey très avisés. Ils ont déjà amené de gros changements au sein de l’équipe. Je pense qu’ils feront un excellent travail », a poursuivi Kulak, du même souffle.

Sauf que le Canadien risque encore de souffrir le martyre la saison prochaine. Remarquez bien que ça n’a pas empêché Wideman de signer une prolongation de deux ans avec l’équipe.

Les Oilers : une fierté

Du côté de Kulak, on peut se demander s’il y a encore de la place pour lui à Edmonton. Ken Holland doit faire signer de nouveaux contrats à Jesse Puljujarvi et Kailer Yamamoto.

Peut-être tentera-t-il également de retenir les services d’Evander Kane ? Et il faudrait qu’il soit borné rare pour ne pas tenter de mettre la main sur un gardien numéro un digne de ce qualificatif.

Ce qui ne laisse que très peu de place pour Kulak.

Si l’association avec l’équipe de son enfance devait se terminer ici, Kulak n’en garderait que de bons souvenirs.

« Quand on m’a échangé ici, j’étais excité. Excité de jouer devant plusieurs parents et amis qui sont d’ardents partisans des Oilers. À chaque match, ils étaient quelques-uns à se déplacer pour venir me voir, a-t-il raconté. Revêtir ce chandail, batailler avec fierté pour remporter des matchs pour les Oilers et gagner deux rondes éliminatoires, c’était fantastique. »

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