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L'article provient de Le Journal de Montréal

Kim Lévesque-Lizotte dénonce la méchanceté entre femmes sur les réseaux sociaux

Photo Agence QMI, Joël Lemay
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Photo portrait de Sarah-Émilie Nault

Sarah-Émilie Nault

2023-03-09T17:32:33Z
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Kim Lévesque-Lizotte a profité de la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars pour livrer un plaidoyer abordant la méchanceté des femmes entre elles sur Facebook. Une situation qui n’est pas étrangère à ce que Guylaine Tremblay a récemment dénoncé sur les réseaux sociaux.  

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«C'est les femmes, les pires, sur les réseaux sociaux.» «Les pires commentaires que je reçois me viennent des femmes.» «On commente mes vêtements, mon look, mon physique, et ça vient principalement des femmes», donne comme exemples Kim Lévesque-Lizotte dans sa longue publication.

«Depuis quelques années déjà, en parallèle de la violence en ligne dirigée VERS les femmes (menaces, harcèlement, insultes, dick pics), nous restons tous surpris comme société de la méchanceté que les femmes peuvent avoir entre elles», écrit-elle.

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L’autrice et humoriste cite ensuite divers témoignages positifs de femmes reçus à la suite de la sortie de la série Les Bombes, mettant en vedette des femmes qui sont grosses et qui sont bien dans leur peau.

«Si j'avais pu écouter Les Bombes plus jeune, je crois que j'aurais mieux appris à m'aimer, parce que je les trouve belles. Je réalise que j'ai perdu beaucoup de temps à me haïr et à me trouver laide, et que j'ai gaspillé beaucoup de beaux moments à m'en faire avec mon apparence. Ç’a été pour moi une thérapie de seulement voir des femmes comme moi s'aimer.»

Le but de son message, explique-t-elle, est de «demander l’impossible»: «Ayez de l'empathie pour les commentaires misogynes de femmes à l'égard des autres femmes.»

Elle affirme avoir appris, à travers ces témoignages, que nombreuses sont les femmes qui se détestent. «Il s'agit de misogynie intériorisée, d'une violence qu'elles ont envers elles-mêmes, parce qu'on nous a appris à nous haïr», ajoute l’artiste. 

Selon elle, si les femmes n’ont pas encore toute leur place au soleil, «c’est parce que cette société dirigée par des hommes possède des codes bien précis que les femmes doivent remplir pour être une élue du système».

En souhaitant à ses abonnés une bonne journée des droits de la femme imparfaite, elle conclut avec un conseil:

«Si vous voulez que la haine des femmes entre elles cesse, donnez-leur le droit d'être autre chose que les attentes démesurées que l'on a à leur égard. Pour une plus grande solidarité féminine... APPRENEZ-LEUR À S'AIMER.»

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