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Kean et Barrière à JiC : «J'aimerais ça lui casser la gueule»

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TVA Sports

2024-01-30T23:47:33Z
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Même si Simon Kean vient tout juste d'annoncer sa retraite, un retour sur le ring n'est pas impossible. 

C'est du moins ce qu'il a confirmé lors d'une entrevue avec Jean-Charles Lajoie, mardi.

«Si jamais je fais un retour, ce sera pour un combat local. Ça va être Alexis Barrière ou Arslanbek Makhmudov. Pour l'instant, j'ai plus besoin d'amour et d'eau fraîche que de tapes sur la gueule. Je n'ai pas la tête à me battre. J'ai déjà pris 50 livres depuis que j'ai arrêté.»

Le «Grizzly» a par la suite été très surpris de voir Barrière se joindre à l'entrevue pour le féliciter pour sa carrière.

«Je vais vous avouer que ce qui m'excite dans un combat contre Alexis est que ce serait vraiment un combat à saveur locale. Nous sommes deux Québécois ''pure laine''. Makhmudov, Eye of the Tiger Management l'ont fait passer en avant de moi depuis quelques années. Il était meilleur que moi. J'aimerais ça lui casser la gueule, c'est un peu ça l'histoire.»

Une peur difficile à contrôler

Avant l'arrivée de Barrière, le boxeur originaire de Trois-Rivières s'était montré très honnête en avouant qu'une grande peur l'habitait dernièrement.

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«C'est certain que la boxe va me manquer. L'entraînement acharné était la partie que j'aimais. Je dirais que les combats ne vont pas me manquer en raison du stress que tu dois vivre. Tu as la chienne quand tu montes dans le ring. Ça ne me manquera pas, mais j'étais toujours content de me battre. Je suis déjà nostalgique de ma carrière de boxe, mais je suis excité pour la suite des choses.»

C'est toutefois cette fameuse crainte qui poussait Kean à performer.

«C'est la peur qui te stimule. La fois que je n'ai pas eu peur, c'était contre Dillon Carman. Je me suis fait passer le K.-O. Je n'avais pas le couteau entre les dents comme je devais l'avoir. J'avais peur, même à l'entraînement. J'avais toujours un stress, j'avais toujours une peur qui m'habitait, mais c'est l'énergie qui te fait performer.»

Le «Grizzly» est cependant clair sur un point. Il reviendra si le montant d'argent sur la table en vaut la peine.

«La pandémie m'a fait mal, je vais l'avouer. Depuis quelques années, mes affaires stagnent pas mal. Je savais que j'allais redescendre dans le classement, à la prochaine défaite. Je n'ai plus rien à gagner à continuer. Pour moi, c'est le temps de me retirer. L'objectif ultime est de faire de l'argent. Je n'avais pas cette chance. Peut-être que je pourrais l'avoir, mais les chances sont minces.»

Voyez l'entrevue en question dans la vidéo ci-dessus.

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