Karlsson pas surpris d’être encore à Pittsburgh

En dépit des nombreuses rumeurs ayant circulé à son sujet durant les derniers mois, Erik Karlsson est toujours un joueur des Penguins de Pittsburgh et il ne s’en formalise guère.

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Jusqu’ici, l’expérience du Suédois dans l’ouest de la Pennsylvanie a été peu concluante, son club ayant manqué les séries lors de ses deux premières années avec l’arrière-vedette dans ses rangs. Celui qui a un impact annuel de 11,5 millions $ sur la masse salariale des Penguins détient un contrat valide pour deux campagnes encore.

Conséquemment, Karlsson constitue un hockeyeur difficile à échanger, à moins que le directeur général Kyle Dubas ne consente à assumer une partie de la rémunération du joueur. L’histoire pourrait évidemment être différente à l’approche de la date limite des transactions. Dans les récentes semaines, quelques journalistes ont évoqué les Red Wings de Detroit et les Maple Leafs de Toronto comme formations susceptibles de mettre la main sur le droitier.

«Non, je ne suis pas surpris, a admis le vétéran quant à son retour à Pittsburgh, comme rapporté jeudi sur X par le journaliste Wes Crosby, du NHL.com. Ce fut un été tranquille pour moi. Je n’ai pas entendu des trucs autres que ceux provenant des journalistes et des gens gravitant autour de la ligue, ce qui est normal dans l’entre-saison.»

Ce sera maintenant au patineur de 35 ans de convaincre à divers égards, soit de persuader, grâce à de solides performances, les Penguins de le garder ou de le refiler afin d‘obtenir une compensation satisfaisante. De plus, il s’attend à participer aux prochains Jeux olympiques. N’ayant pas l’une des six places déjà octroyées chez les Suédois, il aura à exceller de nouveau.

«Mon but est de prendre part aux Jeux. Présentement, je crois être une valeur sûre de l’équipe. Je dois prouver néanmoins à moi-même et aux dirigeants que je peux toujours jouer à un haut niveau. Je pense avoir accompli cela jusqu’ici.»