Jeux olympiques : cinq joueurs qui auraient pu être invités par le Canada

L’incroyable profondeur du Canada fait en sorte que d’excellents éléments seront laissés de côté aux Jeux olympiques de Milan-Cortina d’Ampezzo, et même pour un camp d’orientation de 42 invités. 

Malgré ce fort contingent, certains Canadiens ont certainement été déçus de ne pas avoir reçu l’appel de l’état-major.

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Voici les cinq joueurs qui auraient au moins pu être impliqués dans cette phase préliminaire.

Steven Stamkos

Dans son cas, il semble que la direction de Hockey Canada soit passée à autre chose. Stamkos a longtemps été un régulier de l’équipe nationale, mais il terminera vraisemblablement sa carrière sans avoir participé aux Jeux olympiques.

Il faisait partie des réservistes en 2010, moins d’un an après avoir effectué ses débuts dans la Ligue nationale de hockey (LNH). À Sotchi quatre ans plus tard, c’est une blessure qui l’a empêché de participer aux Jeux, alors qu’il était au sommet de son art. Les deux éditions suivantes se sont tenues sans joueurs de la LNH...

Reste que la dernière saison de Stamkos, sa première avec les Predators de Nashville, n’a pas été suffisamment satisfaisante. L’Ontarien aura vite besoin de rebondir en 2025-2026.

Logan Thompson

L’exclusion de Thompson est peut-être la plus surprenante aux yeux des amateurs. Constamment sous-estimé depuis le début de sa carrière, le gardien qui n’a pas été repêché n’a jamais arrêté de confondre les sceptiques.

Le Canada a invité le même trio de portiers qu’à la Confrontation de 4 nations, soit Jordan Binnington, Adin Hill et Samuel Montembeault. L’Albertain n’aurait pas eu l’air fou dans ce groupe, mais quelqu’un aurait dû perdre sa place.

La formation n’est toutefois pas coulée dans le béton. Pour faire bouger les décideurs du Canada, Thompson devra être aussi solide qu’à sa première saison avec les Capitals de Washington, lui qui n’a perdu que six rencontres en temps régulier en 43 départs.

Mathew Barzal

S’il n’avait pas autant été blessé ces dernières années, il ne fait aucun doute que Barzal aurait été considéré un jour ou l’autre par le Canada. L’échantillon est toutefois mince, même s’il a conservé une moyenne de près d’un point par match.

Le Britanno-Colombien est un excellent passeur et a toujours su être productif dans les moments importants. L’attaquant des Islanders de New York a porté l’uniforme de son pays à deux Championnats du monde junior et deux Mondiaux.

Barzal a amassé 100 points en 110 matchs durant ses deux dernières campagnes.

Nazem Kadri

Pour un pays ne comptant pas sur une profondeur aussi exceptionnelle que celle du Canada, Kadri aurait certainement pu se glisser dans la formation. Le joueur de 34 ans connaît les plus belles années de sa carrière offensivement et son style physique aurait pu être utile.

L’Ontarien a marqué 35 buts la saison dernière pour des Flames de Calgary qui ne sont pas une puissance à l’attaque. Sauf que des joueurs de centre, l’unifolié en a à la pelle. Kadri n’a presque jamais joué sur l’aile.

Reste que le principal concerné a eu de la difficulté à accepter la décision de Hockey Canada.

Jordan Kyrou

La constance de Jordan Kyrou, qui a franchi trois fois de suite le plateau des 30 buts, est exemplaire depuis le début de sa carrière. Avec Robert Thomas, un de ceux qui ont été appelés par le Canada, ils forment tout un duo avec les Blues de St. Louis.

Sa polyvalence et sa capacité à jouer à l’aile droite auraient pu lui permettre d’obtenir une audition. À ce poste, Mitch Marner, Sam Reinhart, Mark Stone, Tom Wilson et Seth Jarvis le devancent toutefois dans la hiérarchie.

Les Blues ont le potentiel pour causer une surprise la saison prochaine. Kyrou aussi?