Québec-Centre: Jean-Yves Duclos l’emporte largement

Taïeb Moalla
Le député et ancien ministre libéral Jean-Yves Duclos a largement remporté Québec-Centre, qu’il représente depuis 2015.
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Cette circonscription fédérale est demeurée rouge au terme d’une soirée sans grand suspense.
Autour de minuit, après le dépouillement de plus de 80% des boîtes de scrutin, M. Duclos recueillait environ 49% des voix devant son principal adversaire, le bloquiste Simon Bérubé (36%).
Sautant de joie au milieu des troupes libérales réunies dans un restaurant de Sainte-Foy, Jean-Yves Duclos ne cachait pas sa satisfaction en fin de soirée, même s’il ne savait pas à ce moment-là si le futur gouvernement libéral allait être majoritaire ou minoritaire.

«J’ai un grand sentiment de gratitude. Depuis 2015, j’ai la chance de servir la circonscription de Québec-Centre. On a fait beaucoup de belles choses pour la région et on veut continuer à en faire davantage», s’est-il réjoui.
Bon pour le tramway
Selon lui, la réélection d’un gouvernement libéral constitue «une excellente nouvelle» pour le projet de tramway de Québec.
«Ça enlève une grande partie de l’incertitude. On sait ce qui s’est passé dans les derniers mois quand le chef de l’autre parti [Pierre Poilievre], qui devait former le gouvernement, a dit qu’il allait nous enlever cet argent-là. Ça a créé beaucoup d’incertitude, y compris chez les travailleurs et chez les entreprises qui ont hâte de bâtir ce tramway», a-t-il mentionné.
Plusieurs fois ministre depuis dix ans, M. Duclos a notamment été responsable du portefeuille de la Famille, de la Santé et des Services publics.
Il a également occupé le poste de président du Conseil du Trésor. Il n’a toutefois pas été nommé ministre dans le gouvernement constitué par Mark Carney à la mi-mars.
Défaite «crève-cœur»
De son côté, le bloquiste Bérubé avait peine à cacher sa déception.
«Après autant d’efforts, c’est crève-cœur. [...] Qu’on le veuille ou non, ça fait dix ans qu’il [M. Duclos] est dans la même circonscription et qu’il a les ressources d’un député. Donc, il partait avec une longueur d’avance», a-t-il constaté.
La circonscription de Québec-Centre était la seule au Canada pour laquelle les conservateurs n’avaient pas de candidat, Élections Canada n’ayant pas homologué la candidature de la prétendante conservatrice.
– Avec la collaboration de Vincent Desbiens