«Il y a toujours des pommes pourries» - Jean Pascal
TVA Sports
Arrêté pour conduite en état d’ébriété à la fin novembre, le boxeur québécois Jean Pascal s’est d’abord montré prudent à ce sujet, en entrevue vendredi soir, avant de dénoncer des «pommes pourries» au sein d’une police montréalaise qu’il assure respecter dans l’ensemble.
Le pugiliste de 40 ans y allait d’une tournée médiatique au sujet de son combat contre Michael Eifert, prévu pour le 9 février, à Laval. De passage à «JiC», le boxeur a bien sûr parlé de son affrontement à venir contre le jeune Allemand, mais il a aussi dû se prononcer au sujet de l’événement fâcheux d’il y a trois semaines.
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«J'aimerais vraiment en parler, mais le conseil de mon avocate est de m'en tenir au silence, a-t-il d’abord indiqué. La vérité sortira en temps et lieu, mais je peux vous assurer que Jean Pascal n'a rien à se reprocher.»
Pressé davantage par l’animateur Jean-Charles Lajoie, l’ancien champion du monde a rappelé qu’il avait fait des études pour devenir policier, dans sa jeunesse, avant de bifurquer définitivement vers la boxe.
«Je suis un homme de loi, j'ai fait une technique policière, a-t-il indiqué. Je suis les lois (...) je n'ai aucun problème avec les policiers de Montréal, j’adore la police. J’étais supposé faire ça comme métier.»
«Ce qui est plate, c’est que comme dans n’importe quel domaine, il y a toujours des pommes pourries qui ternissent l’image de toute l’organisation», a-t-il poursuivi, avant de réitérer son respect pour la police de Montréal dans l’ensemble.
«Je crois même que la police fait un très bon travail à Montréal contre la criminalité, a-t-il insisté. Moi, quand je sors le soir, je n’ai pas peur de la police, de me faire tirer par la police, parce que je crois qu’on a un bon système. Un système qui peut toujours être amélioré, mais en général, on a de bons policiers à Montréal.»
Pas un combat facile
Quant à son combat à venir, Pascal assure qu’il se méfie d’Eifert, un boxeur beaucoup plus jeune que lui et qui a des choses à prouver.
«Je ne vais pas tomber dans le piège de prendre Michael Eifert à la légère, parce que lui il a faim, il est jeune», a-t-il expliqué.
«Il est champion IBF intercontinental, il mérite sa place et juste le fait de venir ici, à Montréal, pour m'affronter, ça mérite tout mon respect», a-t-il ajouté.
Si jamais Pascal vient à bout d’Eifert, pourrait-il chercher à obtenir un combat contre le Russe Artur Beterbiev, qui détient trois ceintures mondiales chez les mi-lourds?
«Une fois Michael Eifert battu, je deviens l'aspirant obligatoire d'Artur Beterbiev, par contre, mon attention en ce moment est vraiment sur Eifert, parce que sans une victoire percutante contre lui, il n'y aura pas de suites probablement», a-t-il résumé.
Voyez l’entretien complet en vidéo principale.