Jean Pascal : «Ce n’est pas fini tant que ce n’est pas fini»
Agence QMI
À 42 ans, Jean Pascal commence à penser à son après-carrière, mais ça ne l’empêche pas de continuer à chasser des ceintures dans le ring.
Le vétéran québécois s’est beaucoup impliqué dans l’organisation du gala du 28 juin de New Era Promotion dont il assurera la finale face au Polonais Michal Cieslak. L’enjeu de ce combat à la Place Bell est le titre intérimaire vacant de la WBC chez les poids lourds-légers.
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Une victoire mettrait la table pour un «vrai» combat de championnat contre Badou Jack ou encore Gilberto Ramirez. Pascal voit grand, même s’il sait qu’il en est à ses derniers miles.
«Tranquillement pas vite, il faut que je fasse la transition, donc je m’implique beaucoup plus dans le côté promotion. J’ai aussi plusieurs athlètes au niveau sportif dans la boxe et aussi dans d’autres sports», a-t-il expliqué lundi en entrevue à l’émission JiC.
En septembre dernier, l’ancien champion du monde a prouvé qu’il avait encore de l’essence dans le réservoir en battant l’invaincu Terry Osias à Laval.
«Comme ils disent dans Rocky, ce n’est pas fini tant que ce n’est pas fini», a-t-il lancé.
Évidemment, Pascal (37-7-1, 21 K.-O.) ne s’entraîne plus comme autrefois, mais il est convaincu que son expérience le mènera à la victoire. Il faudra néanmoins être prudent face à Cieslak (27-2-0, 21 K.-O.), une véritable machine à knock-out.
«À 42 ans, le repos est très important. Il faut modérer l’entraînement et il faut bien s’entraîner, mais il faut savoir bien se reposer. Les séances de sparring quatre-cinq fois par semaine, c’est terminé. Ce n’est plus de mon époque», a-t-il confié en disant se concentrer sur le cardio et son plan de match.
«Pour le côté boxe, je suis un fin renard. Je suis le vétéran sur le ring. Avec mon expérience, je vais être capable de maîtriser et contrôler le combat.»
Voyez l’entrevue au complet en vidéo principale.