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L'article provient de Le Journal de Montréal
Justice et faits divers

Disparition d'une mère et de ses jumelles à Longueuil: «Je veux savoir où est ma femme»

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Agence QMI

2021-11-11T18:08:13Z
2021-11-12T01:43:30Z
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La mère et ses filles, portées disparues mercredi à Longueuil, ont été retrouvées saines et sauves en Ontario.

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Claudine Runanika Kajabika, 48 ans, d’origine congolaise, et ses deux filles, Florence et Florentine Kajabika, sont portées disparues par le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) depuis mercredi soir.

Elles seraient cependant manquantes depuis dimanche. Elles se déplaceraient en transport en commun puisque la mère de famille n’a pas de permis de conduire.

Photos courtoisie
Photos courtoisie

Le trio pourrait être en direction du Manitoba où la famille a vécu à son arrivée au Canada il y a cinq ans et où une des filles vit toujours.

«Je soupçonne qu’elle doit être au Manitoba. Il y a des démarches qui sont en cours entre la police et moi pour pouvoir retrouver ma femme», a confié Floribert Kajabika en entrevue à TVA Nouvelles.

PHOTO COURTOISIE
PHOTO COURTOISIE

«Je suis inquiet parce que je veux savoir où est ma femme [...]. Je collabore avec la police pour essayer de trouver ma femme le plus tôt possible [...] Je ne dors pas, ça m’est même difficile de manger», a-t-il ajouté.

Selon le père de famille, sa conjointe serait partie, car elle avait peur de se faire enlever ses enfants par la DPJ à la suite d’un conflit avec son fils qui remonterait à quelques mois.

Le SPAL n’a pas déclenché d’alerte AMBER dans ce dossier, car les critères requis n’étaient réunis pour mettre en branle un tel dispositif.

«À cette étape-ci de l'enquête, c'est une disparition», a expliqué Dr Jean-Pierre Voutsinos du Service de police d'agglomération de Longueuil.

«Le déclenchement d'une alerte AMBER est une alerte médiatique qui fait partie d'une des étapes d'enquête. En fonction des critères, on regarde si effectivement, on a besoin de le faire. Il ne faut pas crier au loup pour crier au loup», a noté Roger Ferland, ex-enquêteur du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ).

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