«Je suis fière d’être passée par là» - Catherine Fournier

Maintenant qu’elle est identifiée librement comme la victime d’Harold LeBel, Catherine Fournier veut encourager d’autres personnes dans sa situation à porter plainte. 

• À lire aussi: Catherine Fournier est la victime d’Harold LeBel

«J’ai tellement de choses à dire que je ne sais pas trop par où commencer», a-t-elle déclaré d’emblée dans une publication sur son compte Instagram, peu après 9h.

Dans son élan, la mairesse de Longueuil lance un message d’espoir à la lumière d’un processus éprouvant qu’a traversé la jeune femme : «tous les parcours sont valides».

C’est pourquoi elle souhaite inspirer d’autres victimes «courageuses» cloîtrées dans le silence et le doute.

• Écoutez la journaliste à TVA Nouvelles Rimouski Katia Laflamme qui couvre cette affaire via QUB radio :

«Si je choisis de prendre la parole à partir de maintenant, c’est pour partager mon expérience, faire bénéficier à d’autres personnes de ce que j’ai appris en contribuant à démystifier cet inconnu que représente le parcours d’une personne victime d’agression sexuelle à travers le système judiciaire».

Députée dans la circonscription de Marie-Victorin sous la bannière péquiste entre 2016 et 2021, Mme Fournier a voulu «insister» sur la qualité de l’accompagnement qu’elle a reçu de la part «d’êtres humains extraordinaires».

«Si je (formule) évidemment certaines critiques constructives au cours des jours à venir, je tiens d’abord à mettre au clair que je ne regrette en rien mon parcours, assure-t-elle.

«Bien au contraire. Je suis fière d’être passée par là et j’en suis sortie la tête haute, bien au-delà du verdict.»

Mme Fournier conclut sa publication par un mot d'affection et de solidarité.

«Vous êtes courageuses, tout autant que vous êtes, tout autant que nous sommes, et je pense à vous».

Un documentaire, Témoin C.F., sera présenté sur la plateforme de TVA Vrai dès mercredi.