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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Blue Jays: je pensais que Max Scherzer «allait me tuer», rigole le gérant John Schneider

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Photo portrait de Benoît Rioux

Benoît Rioux

2025-10-17T14:10:30Z
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Le comportement du vétéran lanceur Max Scherzer a fait grandement jaser dans la victoire de 8 à 2 des Blue Jays de Toronto, jeudi soir, à Seattle, mais son gérant, John Schneider, a préféré en rire au terme du match. 

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«Je pensais qu’il allait me tuer, c’était fantastique, a commenté Schneider, en conférence de presse. Il m’a regardé droit dans les yeux dès que je me suis mis à marcher [vers le monticule].»

Max Scherzer attendait John Schneider de pied ferme au monticule, lors d’une visite effectuée par le gérant en cinquième manche, le 16 octobre 2025, à Seattle.
Max Scherzer attendait John Schneider de pied ferme au monticule, lors d’une visite effectuée par le gérant en cinquième manche, le 16 octobre 2025, à Seattle. Photo Alika Jenner / Getty Images via AFP

Scherzer, 41 ans, ne rigolait pas, en fin de cinquième manche, quand l’entraîneur l’a visité sur la butte pour, normalement, le retirer du match. Une courte discussion musclée a suivi et l’artilleur a convaincu Schneider de le garder dans la partie.

«Il y a les statistiques, les projections, les stratégies, mais aussi le côté humain, a expliqué le gérant. Je fais confiance aux gens et, à ce moment-là, j’ai tenu compte des conversations tenues plus tôt dans l’année et je lui ai fait confiance pour continuer à lancer.»

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Dans sa personnalité

Au moment de la confrontation, Schneider a fait face à l’intensité de celui qu’on surnomme «Mad Max».

«J’aime ça, a assuré l’entraîneur. Quand un joueur est dans l’arène pour performer et qu’il fait bien, je vais lui faire confiance pour continuer.»

«Ce qu’il faut retenir, c’est que Mad Max a sa personnalité et il est authentique, d’ajouter Schneider. Il a appuyé ses mots par des actions et il a fait le boulot.»

Scherzer a finalement permis deux points en cinq manches et deux tiers.

«Je savais comment je voulais aborder le frappeur suivant, a pour sa part commenté Scherzer, à propos de l’altercation verbale avec son gérant. Puis, tout d’un coup, j’ai vu Schneider sortir et je me suis dit: “Non, je ne quitterai pas le match.” Je me sentais trop bien. Nous avons eu une petite conversation et j’ai mentionné que je voulais rester, tout en ajoutant quelques mots.»

Pete Walker bousculé

Plus tôt dans le match, c’est par ailleurs l’instructeur des lanceurs, Pete Walker, qui a été victime du comportement de Mad Max.

En revenant au banc après la troisième manche, il l’a légèrement bousculé sans lui répondre. Disons qu’avec une victoire de plus en poche, qui permettait de créer l’égalité 2-2 dans cette série de championnat de la Ligue américaine face aux Mariners, c’est beaucoup plus facile de passer l’éponge.

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