«Je ne comprends pas qu’il n’y ait pas de blitz de négociations!»
TVA Nouvelles
Au moment où la grève du Front commun bat son plein, les syndicats déplorent qu’il n’y ait pas de blitz de négociations et que les avancées se font à pas de tortue.
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Certaines tables sectorielles n’auraient pas négocié au cours de la fin de semaine, ce que démentent des sources au gouvernement.
«Je ne comprends pas qu’on ne soit pas dans un blitz de négociations à l’heure actuelle quand on regarde les urgences qui sont à 130% de taux d’occupation un peu partout, alors que la FIQ vient de s’ajouter à la grève!» considère l’analyste politique Marie Montpetit au TVA Nouvelles.
Elle souligne par ailleurs que de nombreux élèves, dont ceux de la FAE, sont privés d’école depuis trois semaines, et elle craint les retards d’apprentissages pour certains.
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«Il y a des élèves qui n’ont pas d’école depuis trois semaines, on entre dans la quatrième semaine. Ce qu’on comprend... c’est qu’on va se rendre à Noël! Des élèves vont avoir manqué l’équivalent de 30% de leur année scolaire!», déplore-t-elle.
Elle ajoute qu’on ne sent pas le sentiment d’urgence dans cette négociation qui pourtant met du temps à se régler.
«Ce n’est pas une question financière, c’est l’organisation du travail qui est en jeu», précise-t-elle.
«Je ne comprends pas que les tables de négociations ne travaillent pas 20 heures par jour, c’est ce qu’il faut qui se passe», insiste-t-elle.
***Voyez son échange avec Antoine Robitaille dans la vidéo ci-dessus. ***