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L'article provient de Le Journal de Montréal
Société

«Je lui serai toujours reconnaissant pour son geste»: le don de rein de sa femme lui sauve la vie

Annie Sarrazin et son mari, Michel Brissette, pétillants d'énergie lors du passage du «Journal».
Annie Sarrazin et son mari, Michel Brissette, pétillants d'énergie lors du passage du «Journal». Photo Marianne Langlois
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Marianne Langlois

2023-10-01T04:00:00Z
2023-10-01T14:16:51Z
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Un couple de Blainville qui a subi une opération pour que la femme donne un rein à son mari se porte merveilleusement bien et a même déjà recommencé à travailler après 3 mois de convalescence.

• À lire aussi: «Pour moi, c’est mon héroïne»: elle s’apprête à donner un de ses reins à son mari des 29 dernières années

« Je lui serai toujours reconnaissant pour son geste », laisse tomber Michel Brissette à propos du don altruiste de sa femme. L’homme de 55 ans est atteint de polykystose rénale, une maladie héréditaire qui cause la formation de kystes aux reins.

En avril dernier, la femme de 51 ans, qui s’apprêtait à donner un rein à son mari, avait accordé une entrevue au Journal après avoir appris avec joie que leur taux de compatibilité était particulièrement élevé.

Toujours aussi positifs, les deux amoureux confient aujourd’hui qu’ils n’ont jamais douté un instant de leur parcours.

« Je n’étais pas inquiet pour moi, ça ne me faisait pas peur d’être opéré [...] mais je répétais au médecin que l’important, c’était que l’opération se passe bien pour Annie », souffle M. Brissette, alors que sa conjointe renchérit que « c’était sa crainte à elle aussi » au moment de subir l’opération.

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Après une convalescence rapide, le couple est de retour au travail depuis le mois d’août en plus de se remettre à l’activité physique, alors que l’opération a eu lieu le 2 mai dernier.

« Je suis extrêmement content de pouvoir reprendre ce que je faisais avant [...] on a recommencé à faire du vélo en juillet et de la course à pied en août », lance celui qui est de retour en poste comme chargé de projets chez Hydro-Québec depuis bientôt deux mois.

Si le cinquantenaire continue d’être suivi au CHUM et doit continuer de prendre sa médication « anti-rejet » à vie, sa femme a repris ses activités comme si de rien n’était.

« Dans mon cas, on oublie qu’il en manque un. Moi, aujourd’hui je n’ai pas d’enjeu [...] à la limite, c’est comme avant. J’ai envie de dire que ça ne change rien », ajoute la directrice de l’école primaire Jeunes du monde de Terrebonne.

Plans d’avenir

Malgré l’année chargée que le couple vit, des projets de voyage sont à l’horizon pour un avenir plus rapproché que prévu notamment avec un séjour dans le sud pour le début de l’année 2024 et possiblement un tour du côté de l’Europe pendant la saison estivale.

« Dès que les médecins donnent leur autorisation, ce sera possible de voyager [...] la capacité rénale de Michel était à 15 avant l’opération et elle est maintenant rendue au-delà de 60, comme plusieurs gens dans la société », explique-t-elle, enthousiaste. 

Le don d’Annie sera souligné le 20 octobre prochain à l’occasion de la 24e cérémonie en hommage aux donneurs d’organes et de tissus de l’Association canadienne des dons d’organes.

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