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L'article provient de TVA Sports
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Jason Maas et les Alouettes ne sont pas des «losers»... même au pickleball

MARTIN ALARIE / JOURNAL DE MONTREAL
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Photo portrait de Benoît Rioux

Benoît Rioux

2025-02-23T05:05:00Z
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Il suffit de voir l’entraîneur-chef des Alouettes Jason Maas en action sur un terrain de pickleball pour imaginer la culture gagnante qu’il a réussi à bâtir depuis son arrivée en 2023 au sein du club de football montréalais. 

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À l’occasion du «Pickle Bowl», qui avait lieu le week-end passé au Club Atwater, Maas formait une paire coriace avec son adjoint Byron Archambault.

Si l’envie de gagner était palpable, c’est peut-être le dégoût de la défaite qui semblait encore plus fort.

MARTIN ALARIE / JOURNAL DE MONTREAL
MARTIN ALARIE / JOURNAL DE MONTREAL

«C’est une activité qu’on fait généralement à chaque jour dans le vestiaire, durant la saison, c’est bon pour développer l’esprit d’équipe, mais aussi la combativité des joueurs», a noté Maas, un amoureux du pickleball.

Cette fois, la compétition amicale, en double, permettait d’abord à des partisans et des partenaires de partager une journée avec l’équipe. Or, que ce soit au football ou au pickleball, les Alouettes, sous les ordres de Maas, ne sont pas visiblement pas des perdants. Faut-il rappeler que le club a notamment remporté la Coupe Grey, contre toute attente, il y a deux ans?

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Attaque sans caucus 

Le duo formé de Maas et Archambault, étonnamment efficace à ce sport de raquette, avait eu un parcours plutôt facile pour atteindre les demi-finales du tournoi rassemblant un total de 58 joueurs. C’est alors qu’ils avaient rendez-vous avec monsieur François Leblanc, 67 ans, et son fils Jean-François, un athlète naturel qui, de 2009 à 2013, a joué au hockey dans la LHJMQ, principalement avec les Foreurs de Val d'Or.

Après un début de match difficile, il fallait voir Maas et Archambault tenter vaillamment de remonter la pente. Une tâche encore plus ardue puisque, pour le bon déroulement de ce tournoi amical, chaque match était limité à une période de 15 minutes. Comme au football, il fallait donc exceptionnellement tenir compte du cadran. 

MARTIN ALARIE / JOURNAL DE MONTREAL
MARTIN ALARIE / JOURNAL DE MONTREAL

Maas, avec ses instincts d’ancien quart-arrière, aura tout fait, avec une attaque rapide et sans caucus, pour améliorer les chances d’inscrire le plus de points consécutifs lorsqu’il était au service. Ce fut trop peu, trop tard.

Sous le charme 

Évidemment, l’enjeu du «Pickle Bowl» n’avait rien à voir avec un important match de football des Alouettes. Malgré tout, le dégoût de la défaite chez Maas et Archambault était difficile à camoufler. Il y avait une intensité qui, tout en respectant les limites de la bienséance, ne laissait planer aucun doute.

Les Québécois Marc-Antoine Dequoy, Louis-Philippe Bourassa, Sean Thomas Erlington étaient aussi présents au club Atwater, tout comme Austin Mack, Tyrice Beverette et Tyrell Richards, entre autres. Les Leblanc, père et fils, auront finalement perdu en finale, mais ils ont tout aimé, y compris la combativité de Maas et Archambault sur le terrain.

Byron Archambault, Louis-Philippe Bourassa, Sean Thomas Erlington, Marc-Antoine Dequoy et Jason Maas.
Byron Archambault, Louis-Philippe Bourassa, Sean Thomas Erlington, Marc-Antoine Dequoy et Jason Maas. MARTIN ALARIE / JOURNAL DE MONTREAL

«J’ai été impressionné par la gentillesse et la convivialité des joueurs des Alouettes, soulignait surtout François Leblanc, un grand partisan de l’équipe qui fait régulièrement le voyage depuis Drummondville pour venir voir des matchs de football pendant la saison. On venait ici pour jouer au pickleball, sans véritable attente, mais tout le monde venait nous voir et nous serrer la main.»

Même Maas et Archambault, bons joueurs, ont finalement su serrer la pince de leurs tombeurs. Visiblement, les Alouettes ne gagneront pas toujours, mais ils ne seront jamais des «losers» avec un tel personnel d’entraîneurs.

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