Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Jared Davidson se voit quand il regarde jouer Brendan Gallagher

Pascal Vincent estime que l’été qui s’en vient sera très important pour l’espoir de 22 ans

MARTIN ALARIE / JOURNAL DE MONTREAL
Partager
Photo portrait de Dave Lévesque

Dave Lévesque

2025-05-14T17:53:36Z
Partager

ROCHESTER, NY | Les équipes de la LNH ont besoin de joueurs dérangeants qui sont de véritables pestes. Des joueurs comme Brendan Gallagher.

• À lire aussi: Découvrez le trio des bouche-trous du Rocket

• À lire aussi: Le Rocket à l’assaut de la forteresse Devon Levi

«On le haïssait parce que jouer contre lui, c’est dur en crime. Tous mes joueurs le détestaient», a soutenu l’entraîneur du Rocket, Pascal Vincent, mercredi.

Pourquoi parle-t-on du vétéran du Canadien alors qu’on suit le Rocket dans le nord de l’État de New York pour le second tour des séries de la Ligue américaine? Parce que Jared Davidson a lui-même soulevé le nom de Gallagher quand on lui a demandé s’il s’identifiait à un joueur du Canadien.

«Je joue un peu comme lui, je ne déteste pas me salir le nez, j’aime y aller fort en échec avant, mais je crois qu’il est un peu meilleur autour du filet que je le suis, mais j’ai un assez bon tir et je trouve des façons de marquer. Son moteur fonctionne à haut régime et c’est ce que je veux faire», soutient Davidson, qui est originaire d’Edmonton comme Gallagher.

«Pas fou»

Le regard de Pascal Vincent s’illumine quand on lui mentionne que Davidson aimerait émuler Gallagher.

Publicité

«Ce n’est pas fou. Pour avoir dirigé contre Gally longtemps et pour l’avoir vu au camp d’entraînement cette année, je peux dire que ça prend beaucoup de courage pour jouer comme ça pendant des années. Davidson a cette capacité d’aller au filet et il a certainement le courage de jouer comme ça.»

Davidson a été un choix de cinquième ronde (130e) en 2022. À titre de comparaison, Gallagher avait été repêché 17 rangs plus tard en 2010.

Son arrivée chez les professionnels, la saison dernière, ne s’est pas faite en douceur. Il a été touché par une blessure à l’épaule assez tôt dans la saison et a subi une fracture à un doigt à la fin de l’hiver.

«Ç’a fait mal à mon jeu, a-t-il reconnu. Je veux jouer pesant et de façon robuste, alors ce n’était pas idéal. Mais cette saison, je suis resté en santé, ce qui m’a permis de garder un bon rythme et de jouer un rôle beaucoup plus important.»

Résultat, le centre de 6 pi et 183 lb a joué 69 parties cette saison contre seulement 38 l’an passé, et sa production est passée de 16 à 45 points, dont 24 buts.

Gros été

Davidson aurait été un candidat intéressant pour un rappel lors de la dernière saison, mais ça ne s’est pas produit et ça ne l’a pas du tout affecté.

«Je n’ai tiré aucune conclusion de ça, mais l’objectif sera d’être dans les plans l’année prochaine.»

À cet égard, Pascal Vincent estime que le jeune homme de 22 ans se retrouve face aux mois les plus importants de sa jeune carrière et son attitude semble indiquer qu’il est au courant.

«Il va avoir un gros été devant lui, il doit travailler sur la vitesse de ses pieds, analyse Vincent, qui fait ensuite le tour de ses attributs. Depuis le début de l’année, il a l’air d’être en mission. C’est encore un jeune joueur, mais c’est un bon pro. Il n’est jamais en retard, on sait à quoi s’attendre, il veut être dirigé.

«Ce qu’on essaie d’améliorer dans son jeu, on voit qu’il tente de le faire sur la patinoire, il peut jouer au centre ou à l’aile, c’est un dur, il ne refuse personne sur la glace, il marque des buts, il a un lancer qui est très difficile à arrêter parce qu’il est puissant et rapide.»

Publicité
Publicité