Découvrez le trio des bouche-trous du Rocket
L’unité est formée de deux joueurs qui reviennent de blessures et d’un autre qui arrive de la LNH


Dave Lévesque
ROCHESTER, NY | Brandon Gignac est foncièrement sympathique et il aime rigoler, alors il ne s’est pas fait prier pour décrire le trio qu’il forme avec Joshua Roy et Oliver Kapanen.
• À lire aussi: Jared Davidson se voit quand il regarde jouer Brendan Gallagher
• À lire aussi: Le Rocket à l’assaut de la forteresse Devon Levi
«On était les bouche-trous! C’était la suite logique, parce que le premier trio est excellent, tout comme le deuxième, qui joue extrêmement bien.»
Évidemment, Gignac blague, quand il parle de ses deux coéquipiers et de lui-même de cette façon. Ce qu’il veut dire, c’est que le trio a été formé avec des joueurs qui revenaient de blessures (Gignac et Roy) ou d’une autre équipe (Kapanen a transité par le Canadien après sa saison en Suède).
Pascal Vincent n’a pas tellement eu le choix, puisque les deux premières unités formées de Sean Farrell, Laurent Dauphin et Alex Barré-Boulet de même que Rafaël Harvey-Pinard, Lucas Condotta et Xavier Simoneau étaient intouchables.
«Les trois n’ont pas joué beaucoup récemment, a expliqué Vincent. Il y a du tempo qui doit être regagné. Mais je pense que, quand ils vont l’avoir retrouvé, ce trio-là peut faire des dommages. C’est un trio qui est intrigant pour nous aussi.»
Pause utile
Le Rocket n’a pas raffolé de la pause d’une semaine entre ses deux rondes éliminatoires, mais elle aura au moins permis à ce trio de tisser des liens pour être plus cohérent sur la glace.
«Kapanen s’adapte en ce moment, et moi aussi. Parce que ça faisait un moment que je n’avais pas joué. Au début, c’était difficile de connecter. Mais la pause a fait du bien, on se voit très bien sur la glace, et je pense qu’on va former un bon trio», explique Gignac, qui n’a disputé que 15 matchs cette saison en raison d’une blessure au bas du corps après avoir été le meilleur marqueur du Rocket la saison dernière.
«Les mains vont commencer à revenir petit à petit. C’est dur s’adapter rapidement, j’essaie de garder les choses très simples», a soutenu le Repentignois.
Roy a lui aussi raté une bonne quantité de matchs en raison d’une blessure au haut du corps en plus d’avoir passé quelques semaines avec le Canadien.
Les trois joueurs, qui possèdent un talent offensif certain, se verront confier plus de missions défensives et Pascal Vincent a rappelé qu’ils avaient les capacités pour le faire.
«Josh Roy a joué sur le désavantage numérique avec Équipe Canada junior, et il a bloqué des tirs cette année. Sa compréhension du jeu défensif est très bonne. Kapanen, on sait que c’est un joueur qui est autant offensif que défensif qui est très intelligent. Et Gignac, c’est la même chose, il joue sur les unités spéciales et il a beaucoup de vitesse.»