J.D. Vance se dit convaincu que Zelensky finira par discuter de la paix

AFP
Le vice-président des États-Unis, J.D. Vance, s’est dit convaincu lundi que le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky finirait par accepter de discuter de la paix avec la Russie, après le fiasco de sa rencontre vendredi avec Donald Trump.
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Dans un entretien à la chaîne Fox News, il a estimé que le président ukrainien avait «montré un refus clair de s’engager dans le processus de paix» souhaité par le président américain.
«Je pense que Zelensky n’y était pas encore, et je pense, franchement, qu’il n’y est toujours pas, mais je pense qu’il finira par y arriver. Il le faut», a affirmé le vice-président dans cet entretien enregistré avant l’annonce d’une pause dans l’aide militaire américaine à l’Ukraine.
.@VP: "There was a lack of respect, there was a certain sense of entitlement ... [Zelenskyy] showed a clear unwillingness to engage in the PEACE process that President Trump has said is the policy of the American people and their president. That's the real breakdown." pic.twitter.com/i4ZmS0Hjo8
— Rapid Response 47 (@RapidResponse47) March 4, 2025
J.D. Vance avait fait monter d’un coup le ton pendant l’incroyable rencontre du président républicain et du président ukrainien dans le Bureau ovale vendredi, reprochant à Volodymyr Zelensky de «manquer de respect» et le sommant de «dire merci» aux États-Unis.
Interrogé pour savoir si la porte de la Maison-Blanche restait ouverte, il a répondu: «Le président Trump a dit clairement et constamment que la porte était ouverte tant que Zelensky est prêt à parler sérieusement de paix».
.@VP: "What President Trump has said clearly and consistently is of course the door is open so long as Zelensky is willing to seriously talk PEACE." pic.twitter.com/N9m9gqEuCn
— Rapid Response 47 (@RapidResponse47) March 4, 2025
Mais «on ne peut pas venir dans le Bureau ovale ou ailleurs et refuser de discuter ne serait-ce que des détails d’un accord de paix», a-t-il dit, en rappelant que Russes et Ukrainiens devront faire des concessions.
«Lorsque cette attitude changera, comme l’a dit le président Trump, lorsqu’ils seront prêts à parler de paix, je pense que le président Trump sera la première personne à décrocher le téléphone», a-t-il dit.
Le vice-président américain s’en est encore pris aux Européens les appelant à être «réalistes», plaidant le fait que «cette guerre ne peut pas durer indéfiniment».