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L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

Israël accuse Paris, Londres et Ottawa d’encourager les «meurtriers de masse» du Hamas

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AFP

2025-05-22T18:17:40Z
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Le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou a accusé jeudi soir Paris, Londres et Ottawa d’encourager «les meurtriers de masse du Hamas» à combattre sans fin après que les trois capitales ont dénoncé les «actions scandaleuses» de son gouvernement à Gaza. 

• À lire aussi: Mark Carney «bouleversé et consterné» par l'attaque contre le personnel de l'ambassade d'Israël à Washington

La déclaration commune publiée lundi par le président français Emmanuel Macron, et les premiers ministres britannique et canadien Keir Starmer et Mark Carney montrent qu’ils «veulent qu’Israël baisse les bras et accepte que l’armée de meurtriers de masse du Hamas survive, se réorganisent et recommencent encore et encore le massacre du 7 — Octobre», déclare M. Nétanyahou dans une vidéo en anglais.

Avec ce communiqué, «c’est trois dirigeants ont dit en réalité qu’ils veulent que le Hamas reste au pouvoir», affirme le premier ministre israélien.

Ils «pensent peut-être qu’ils font avancer la paix. Mais non. Ils sont en train d’encourager le Hamas à continuer de se battre pour toujours» et «ils leur donnent l’espoir d’établir un deuxième État palestinien à partir duquel le Hamas cherchera une nouvelle fois à détruire l’État juif», ajoute-t-il.

Tout en reconnaissant le droit d’Israël à se «défendre» contre «le terrorisme» et en demandant «au Hamas de libérer immédiatement les derniers otages qu’il retient si cruellement depuis le 7 octobre 2023», MM. Macron, Starmer et Carney ont prévenu lundi qu’ils ne resteraient «pas les bras croisés» face aux «actions scandaleuses» du gouvernement israélien à Gaza.

«Nous nous opposons fermement à l’extension des opérations militaires israéliennes à Gaza», ont-ils affirmé, jugeant le «niveau de souffrance humaine (...) intolérable» dans la bande de Gaza.

«Si Israël ne met pas fin à la nouvelle offensive militaire et ne lève pas ses restrictions sur l’aide humanitaire, nous prendrons d’autres mesures concrètes en réponse», ont-ils menacé sans plus de précisions, ajoutant être «déterminés à reconnaître un État palestinien en tant que contribution à la réalisation d’une solution» de paix durable au conflit israélo-palestinien.

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