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Culture

Isabelle Gauvin nous révèle tous ses secrets d'entraînement

Patrick Seguin / TVA Publications
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Nathalie Slight

2025-02-13T11:00:00Z
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Si vous avez suivi le docuréalité Vie$ de rêve, vous savez qu’Isabelle Gauvin a aménagé un magnifique gym dans le bureau de son mari, l’homme d’affaires Luc Poirier. En plus de s’entraîner, elle prépare des programmes pour ses amies, puisqu’elle est entraîneuse certifiée. Rencontre avec une passionnée d’exercice et de saines habitudes de vie.

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Isabelle, est-ce que l’activité physique a toujours fait partie de ta vie?

Pour moi, le déclic s’est vraiment fait lorsque je suis devenue maman. J’ai ressenti le désir de prendre soin de ma santé, pour être présente dans la vie de mes enfants le plus longtemps possible.

(Après une pause, Isabelle poursuit:)

Ma maman est décédée à l’âge de 53 ans, après avoir combattu trois cancers. Je l’ai vue malade une grande partie de ma jeunesse. Ce n’était pas facile. Je souhaite de tout cœur ne pas faire vivre ça à mes enfants. On n’est jamais à l’abri de la maladie, mais je me dis qu’en adoptant de saines habitudes de vie, je mets toutes les chances de mon côté.

Quel changement as-tu fait en premier dans ta vie?

Je me suis inscrite au gym. Je ne vous cacherai pas qu’au début, j’ai trouvé ça difficile. Je n’étais pas tout le temps motivée. Le secret, c’est la persévérance. À un moment donné, sans t’en rendre compte, ça fait partie intégrante de ta routine.

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Comment expliques-tu que plusieurs se découragent avant d’en arriver là?

Si tu commences à t’entraîner dans le but d’exhiber tes abdominaux à la plage, il y a de bonnes chances que ta motivation te quitte rapidement, car ça prend des mois avant d’observer des changements physiques. Si tu bouges pour te sentir bien, avoir plus d’énergie, plus de concentration, un meilleur sommeil, tu as de meilleures chances de persévérer.

Ces résultats-là sont immédiats.

Exactement! Il faut vraiment que tu le fasses d’abord pour te sentir bien, pour être fier de toi. Puis, à un moment donné, tu remarques que tes biceps sont plus développés, que tes abdos commencent à paraître. Tu ne t’entraînes pas pour ça, mais c’est quand même agréable d’observer concrètement le résultat de tes efforts.

Patrick Seguin / TVA Publications
Patrick Seguin / TVA Publications

À quoi ressemble ta routine?

Lorsque mon mari, Luc, a fait aménager un garage pour sa collection de voitures, je lui ai proposé d’installer un gym au bureau. Et, question de ne pas faire les choses à moitié, j’ai suivi une formation pour devenir entraîneuse certifiée, durant la pandémie. Quand j’arrive au bureau le matin, j’ai deux ou trois amies qui viennent s’entraîner avec moi. Je leur monte différents programmes, je les entraîne et j’enchaîne ensuite avec mon propre training.

Combien de fois par semaine t’entraînes-tu?

De trois à quatre fois par semaine. Je suis plus du type musculation, contrairement à Luc, qui apprécie davantage le cardio. D’ailleurs, il possède un cardio surhumain! Même s’il s’entraîne rarement, il peut très bien décider, en se levant un matin au chalet, d’aller faire une «petite» course de 21 kilomètres autour du Lac-Brome. Impossible pour moi de le suivre! (rires) Par contre, l’hiver, on fait du snowboard en famille.

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À quoi ressemble ta nutrition?

L’entraînement, l’alimentation et le corps humain me fascinent; c’est une véritable passion pour moi. Je lis beaucoup sur le sujet et j’ai même suivi une formation en nutrition sportive, parce que je désirais avoir les bons outils pour répondre aux différentes questions qu’on me pose. Je mange très bien la majorité du temps, mais je n’en fais pas une obsession. Au restaurant, je peux dévorer un dessert sans aucune culpabilité.

Tout est une question d’équilibre.

Tout à fait! Je tente d’inculquer de saines habitudes de vie à mes enfants, mais je ne dis pas non à une soirée fast-food. Avoir une alimentation trop restrictive, ça crée inévitablement des frustrations. Il faut quand même profiter des petits bonheurs de la vie! Même chose pour l’alcool. Il nous arrive de prendre un verre de temps en temps, Luc et moi, mais encore là, le mot-clé est modération.

En terminant, que dirais-tu à quelqu’un qui a de la difficulté à inclure l’entraînement dans sa vie?

Il faut trouver quelque chose qui t’allume! Tu aimes danser? Tu peux le faire toute seule à la maison, en zoom avec un entraîneur ou en t’inscrivant à un cours dans un gym. Tu préfères les sports d’équipe? Pourquoi pas le pickleball, qui est hyper tendance ces derniers temps? Et pas besoin de dépenser une fortune! Juste aller marcher en montagne avec une amie, ça te fait faire de l’exercice. Et le plus merveilleux dans tout ça, c’est que plus tu bouges, plus tu as envie de bouger!

(Isabelle réfléchit, et poursuit:)

J’ai lu le livre La règle des 5 secondes de Mel Robbins, et cette façon de penser me rejoint énormément. En gros, elle explique que le cerveau a tendance à nous faire procrastiner. Si tu snoozes ton cadran le matin, il y a de bonnes chances que tu choisisses de dormir au lieu d’aller au gym. Le truc? Ne pas réfléchir au-delà de 5 secondes. Tu l’as mis à ton horaire parce que c’est bon pour toi. Alors tu y vas, point. Et je te le garantis: après, tu seras fier de toi!

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