Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Interdiction de se garer dans les entrées: «les raisons sont encore valides», assure Lessard-Blais

Photo Martin Alarie
Partager

Audrey Sanikopoulos

2023-02-21T02:30:00Z
2023-02-21T02:31:58Z
Partager

Le maire de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, Pierre Lessard-Blais, affirme que le règlement de 1974 empêchant le stationnement de certains résidents devant l’entrée de leur garage est toujours légitime. 

• À lire aussi: Montréal: Valérie Plante prête à revoir le règlement interdisant les voitures dans leur entrée

• À lire aussi: La Ville interdit les voitures dans leur entrée de maison

• À lire aussi: Panneaux de stationnement: Montréal aussi veut arrêter de ne rien comprendre

Martine Corbeil, résidente de la rue Place de Boucherville, a dénoncé le manque d’action de l’administration Plante lors du conseil municipal de lundi. Elle a réclamé une modification de cette règle ou encore l’octroi d’une dérogation.

«Que va faire votre administration pour sortir de son immobilisme démocratique et corriger l’absurdité dont on est victimes?» a-t-elle demandé aux élus.

En janvier dernier, des résidents de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve dénonçaient un règlement qui leur interdit de stationner leur voiture dans l’entrée à l’avant de leur résidence, rapportait «Le Journal».

Un avis leur avait été envoyé par la poste en août pour leur signaler l’existence de ce règlement datant de 1974 qui les empêcher de se garer à leur emplacement puisque leur garage avait été converti en pièce habitable.

Le stationnement en façade est interdit dans plusieurs arrondissements, et pas seulement celui de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, a rappelé M. Lessard-Blais.

«Il y a une exception dans l’arrondissement. Si vous avez un garage, vous avez le droit de stationner en façade. Cette exception-là existait et lorsque les gens ont fait des travaux sans permis en abolissant leur garage, ils ont perdu ce droit acquis», a-t-il expliqué.

«Les raisons pour lesquelles le règlement a été voté en 1974 sont encore valides. Il y a de nouvelles raisons qui se sont ajoutées», a répondu le maire à la question d’une autre résidente du secteur.

M. Lessard-Blais a notamment évoqué la nécessité de protéger le verdissement sur les terrains privés. Il juge également qu’assez de places de stationnement sont disponibles sur la rue.

Publicité
Publicité