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L'article provient de Le Journal de Québec
Sports

Omnium Banque Nationale: les jeunes joueuses inspirées par les sœurs Williams

Les jeunes stars du circuit admirent la persévérance des sœurs Venus et Serena

Venus et Serena Williams photographiées aux Internationaux des États-Unis à la fin du mois d’août 2018.
Venus et Serena Williams photographiées aux Internationaux des États-Unis à la fin du mois d’août 2018. Photo d’archives
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Photo portrait de Jessica Lapinski

Jessica Lapinski

2022-08-08T04:00:00Z
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TORONTO | Coup fumant de l’organisation, les sœurs Williams sont en ville cette semaine pour l’Omnium Banque Nationale. Désormais toutes deux quadragénaires, leur longévité sur les courts éblouit et inspire la nouvelle génération. 

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Car il y a un clash dans ce grand tableau torontois. D’un côté, de jeunes vedettes comme la Polonaise Iga Swiatek, 21 ans, la Britannique Emma Raducanu, 19 ans, ou encore Leylah Fernandez, 19 ans aussi, qui tentent d’arracher des titres en Grand Chelem 

De l’autre, Serena et Venus Williams, respectivement âgées de 40 et 42 ans, qui à elles deux cumulent 30 trophées majeurs. Des sacres qu’elles ont pour la plupart obtenus alors que leurs nouvelles rivales étaient encore enfants.  

«Les voir encore jouer à cet âge, c’est vraiment inspirant, a souligné la Canadienne Bianca Andreescu, dimanche. Je les regardais s’affronter [quand j’étais plus jeune] et je trouve ça complètement fou qu’elles soient encore là.» 

Des pleurs sur le terrain

Les années ont passé, et, à son tour, la joueuse de 22 ans a eu l’occasion de se mesurer à la cadette des Williams. La première fois, c’était justement à Toronto, en finale, en 2019. 

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Pour Andreescu, c’était «un rêve devenu réalité». 

«J’étais dans le vestiaire et je parlais à mon entraîneur [à l’époque Sylvain Bruneau]. Je me suis rendu compte que j’avais les yeux pleins d’eau», a-t-elle raconté. 

«Je n’arrivais pas croire que cela arrivait ! a-t-elle poursuivi. Même quand je suis rentrée sur le terrain, je continuais à essuyer mes larmes. Ç’a continué pendant l’échauffement.» 

L’Ontarienne a non seulement joué contre Serena, mais elle l’a aussi battue deux fois. La première, c’était quand l’ex-numéro 1 mondiale a abandonné dans cette fameuse finale à Toronto. 

Et la seconde, c’était en bonne et due forme, dans l’ultime match des Internationaux des États-Unis 2019. «Les voir ici à Toronto, c’est incroyable. Pour moi, pour les autres joueuses, mais aussi pour les amateurs», a ajouté Andreescu. 

Plus de classement

C’est effectivement un peu incroyable, car les sœurs ont réduit presque au minimum leurs présences sur le circuit depuis un moment. 

Face à la qualifiée Espagnole Nuria Parrizas Diaz, Serena en sera d’ailleurs dimanche après-midi à un premier match sur surface dure depuis les Internationaux d’Australie... 2021. 

Une blessure à une jambe subie à Wimbledon cette même année l’a tenue loin de la compétition pendant 12 mois. 

À son retour en simple au All England Club, elle a baissé pavillon au premier tour devant la Française Harmony Tan, en trois manches serrées. 

Les Williams ne possèdent par ailleurs plus de classement WTA en simple. La cadette a utilisé son classement protégé afin d’obtenir sa place dans le grand tableau à Toronto. L’aînée a pour sa part bénéficié d’une invitation des organisateurs. 

La plus grande athlète

La Grecque Maria Sakkari, troisième favorite, a aussi grandi en admirant les deux sœurs. 

«Comme toutes les joueuses de ma génération, je crois», a-t-elle soulevé. 

«Et même, comme toutes les athlètes, a-t-elle renchéri. Parce que je ne crois pas seulement que Serena est la plus grande joueuse de tennis de tous les temps, mais aussi la plus grande athlète féminine de l’histoire.»

«J’adore Venus, j’adore Serena, a ajouté la Tunisienne Ons Jabeur, cinquième tête de série. Elles m’inspirent sportivement, mais aussi du côté “business”. Ce sont deux femmes extraordinaires. Elles m’ont donné envie de croire en mon rêve.» 

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