«Indéfendable»: Dylan prépare une vengeance terrifiante pour la finale de la saison
Annie Hogue
Après une intervention musclée de Léo, les menaces et l’intimidation cessent soudainement. La pression redescend; l’avocat et sa famille peuvent reprendre une vie normale. Or Dylan Blondin n’a pas dit son dernier mot et prépare une vengeance terrifiante.
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L’hiver a paru long et pénible à Léo Macdonald. Dès la fin du procès de Jeffrey Blondin, reconnu coupable et envoyé au pénitencier, l’avocat a commencé à être victime d’intimidation. Les gestes semblaient assez anodins au début, mais les menaces sont devenues si intenses que Léo se sent en danger. Sa famille et lui ont été pris pour cible et puisque la police ne fait rien, il décide de passer à l’action lui-même.
«Léo et sa famille sont en proie à une tension extrême. Quelqu’un s’est introduit chez eux. Sara et son mari se sont installés à l’hôtel. Maxime reste près de lui, et le garde du corps revient, mais Léo ne se sent pas en sécurité, d’autant plus que malgré tout ce qui s’est passé, les policiers ne peuvent rien faire. Léo est certain que Dylan Blondin est coupable, mais sans preuve, c’est impossible de l’arrêter», explique le scriptéditeur, Marc Bisaillon.
Léo n’en peut plus d’être constamment forcé de regarder derrière lui et de ne plus se sentir en sécurité nulle part. «Il a perdu confiance en la police. Il veut régler les choses à sa manière et va lui-même affronter le motard», révèle Marc Bisaillon.
Accalmie
Même si la rencontre entre les deux hommes ne se passe pas très bien, elle a pour effet de ramener le calme. Un mois s’écoule entre les deux premiers épisodes de la semaine et, pendant cette période, la vie de Léo, de Sara et de leurs proches reprend son cours. Les menaces cessent complètement. L’avocat respire mieux et se sent libéré d’un immense poids. Sara et lui sont soulagés et pensent que le pire est derrière eux.
Ils retournent à la maison et achètent un chien pour augmenter leur sentiment de sécurité. Leur fille est ravie. Si quelqu’un s’approche de la maison, ils le sauront tout de suite en entendant l’animal aboyer. De plus, Maxime promet de continuer à les avoir à l’oeil. Léo est son meilleur ami, il ne voudrait pas qu’il lui arrive quelque chose.
Malheureusement, l’accalmie n’était qu’une illusion. «Dylan Blondin n’a jamais pardonné à Léo que son fils soit déclaré coupable. Et Dylan, c’est une tête folle. Il trame quelque chose avec Jeffrey et des “amis”», annonce Marc Bisaillon. Des inconnus se mettent à suivre Sara et Claude. Léo et son entourage courent un réel danger.
Une preuve commune
Entre-temps, le procès de Ludovick a lieu. Celui-ci, qui a voulu aider son ami Pierre-Luc, est accusé de complicité à la suite de la mort d’un jeune homme à qui son copain a vendu de la drogue. Il y a beaucoup de monde dans la salle de cour, car il y a deux accusés, Ludovick et Pierre-Luc, et le juge n’a pas voulu tenir deux procès séparés, comme le demandait la défense, puisque la même preuve a servi à porter les accusations.
André et Kim se mesurent à Biron et à Cadet, qui font équipe dans cette cause. Quant à Cédric Boileau, il représente Pierre-Luc. Il est donc lui aussi du côté de la défense, sans avoir aucune sympathie pour ses collègues. Il pense à son client avant tout et n’a pas l’intention d’aider Lapointe et Kim. «Cette cause est intéressante, car elle montre comment on traite un dossier lorsqu’il y a deux accusés et une preuve commune. Nous avons vu les avocats de la défense travailler en équipe; les procureurs peuvent aussi le faire. Biron et Cadet se concentrent chacune sur un des accusés, mais s’aident mutuellement», conclut Marc Bisaillon.