Incendies criminels à Saint-Laurent: un manque d’enquêteurs qui n’aide pas, selon Abdelhaq Sari

Le manque de policiers au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ferait ralentir les enquêtes concernant la vague d’incendies criminels depuis quelques mois dans l’arrondissement de Saint-Laurent, a avancé l’élu de l’opposition officielle Abdelhaq Sari.

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«[Les enquêtes] prennent beaucoup plus de temps qu’avant parce qu’il y a un manque d’effectifs au niveau des enquêteurs et des enquêteuses du SPVM», a affirmé M. Sari en marge d’un point de presse, mercredi.

Il réagissait à la vague d’incendies criminels qui frappe des commerces de l’arrondissement depuis plusieurs mois. Depuis début mars, deux incendies suspects ont été rapportés. Quatre autres ont eu lieu en février.

«C’est quelque chose qu’on a évoqué depuis longtemps. Tant et aussi longtemps qu’on n’arrive pas à régler des enquêtes rapidement, [les criminels] demeurent présents», a souligné le conseiller de la Ville du district de Marie-Clarac à Montréal-Nord.

De son côté, le maire de l’arrondissement Alan DeSousa a indiqué que les policiers et les pompiers enquêtent sur chaque incendie.

«Dans le même temps, notre communauté déploie des efforts pour s'assurer que la sécurité est assurée», a-t-il indiqué.