Incendies à Chibougamau: Brian Paré apte à subir son procès

L’homme à l’origine de plusieurs incendies cet été aux alentours de Chibougamau et de Chapais a été déclaré apte à subir son procès, mardi, après avoir passé une évaluation psychiatrique qui a conclu qu’il était responsable de ses actes. 

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Brian Paré était de passage au palais de justice de Chibougamau par visioconférence, depuis le centre de détention de Roberval. Il fait toujours face à 11 chefs d’accusation, dont plusieurs pour incendie criminel.

Son avocat, Jean Girard, avait demandé que l’état mental de son client soit évalué afin de déterminer s’il était conscient de la responsabilité criminelle des gestes qui lui sont reprochés.

Le rapport déposé à la cour mardi après-midi n’a pas permis de conclure que M. Paré était bel et bien affligé de problèmes psychologiques qui l’auraient empêché de prendre toute la mesure de ses actes.

L’enquête sur remise en liberté de l’homme de 37 ans se poursuivra le jeudi 12 octobre, au palais de justice de Roberval. 

Propos inquiétants

M^e Girard avait présenté plusieurs publications écrites par Brian Paré sur les réseaux sociaux pour justifier sa demande.

Dans ses écrits, le présumé incendiaire remettait en cause l’origine des feux de forêt qui ont fait rage au cours du mois de juin dernier dans le nord du Québec. Il affirmait entre autres que le gouvernement était impliqué dans « un complot du nouvel ordre mondial pour 2030 ».

Le juge Rosaire Larouche avait accédé à la requête de la défense après avoir été mis au fait des écrits de l’accusé, le 18 septembre dernier. Il avait demandé qu’une évaluation psychiatrique soit réalisée dans un délai de 30 jours. 

Rappel des faits

L’homme de Chibougamau avait été arrêté en lien avec des incendies criminels, le 7 septembre dernier. Il est demeuré détenu depuis.

Brian Paré est accusé d’avoir allumé 10 brasiers, dont huit en forêt, entre le 31 mai et le 5 septembre dernier.

Il fait aussi face à une inculpation de nuisance publique pour la somme des actes qu’il aurait perpétrés au cours de cette période. Il aurait « mis en danger la vie, la sécurité ou la santé du public » par ses agissements, d’après la Couronne.