Trente-six heures après l'incendie suspect de plusieurs logements au centre-ville de Sherbrooke, les sinistrés ignorent toujours où ils seront relocalisés.

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Après s'être retrouvé sans toit le 1er juillet dernier, Michel Prud'homme, un résident de Sherbrooke, venait d'emménager dans son nouveau logement. Jeudi, il se tenait debout devant les ruines de celui-ci, visiblement découragé. «J'étais content de mon nouveau logement. J'ai tout perdu... Et je dois tout recommencer, encore», a-t-il déploré.

Dû à la pénurie actuelle, des sinistrés craignent de ne pas trouver d'autres logements abordables. Avec un taux d'inoccupation de 0,9% et des loyers souvent au-delà de 1000$ par mois, trouver des logements abordables pour tous les sinistrés représente un gros défi.

La situation est telle que pour l'Association des locataires de Sherbrooke, certains sinistrés pourraient basculer dans l'itinérance. De son côté, la Ville de Sherbrooke affirme qu'elle apportera son soutien aux sinistrés une fois l'opération de la Croix-Rouge terminée. Toutefois, en l'absence d'un budget pour ce type de situation, une gestion de cas par cas sera appliquée.

L’enquête se poursuit

Le Service de police de Sherbrooke a rencontré des témoins dans la journée de mercredi afin de faire la lumière sur les trois incendies suspects qui se sont déclarés dans la nuit de mardi à mercredi.

Toute personne qui aurait des informations permettant d’identifier le ou les suspects est invitée à communiquer avec eux.