Il occupera le poste de 13e attaquant chez le Canadien: les prières de Joe Veleno ont été exaucées

Jonathan Bernier
Le sort de Joe Veleno était loin d’être connu lorsqu’il s’est entendu avec le Canadien, le 17 juillet. Le Montréalais savait que la compétition serait féroce dans un camp ou les ouvertures en attaque étaient peu nombreuses.
• À lire aussi: Bolduc de retour; voici la formation du CH à l'entraînement de lundi
• À lire aussi: Voici la cuvée 2025-2026 du Canadien
À force de travail et de prières, il a relevé le défi.
«J’ai grandi ici, alors porter ce chandail était un rêve. C’est un honneur», a lancé l’attaquant au terme de l’entraînement de l’équipe, à Brossard.
L’ancien joueur des Sea Dogs de Saint-Jean et des Voltigeurs de Drummondville a appris pas mal en même temps que tout le monde qu’il avait réussi à se tailler un poste avec l’équipe de son enfance.

«Samedi, après le match, j’ai croisé Florian [Xhekaj] et Samuel [Blais]. Ils venaient de rencontrer la direction de l’équipe. Ils m’ont dit qu’ils étaient retranchés. Puisque je n’avais pas de nouvelles, je me suis dit que c’était bon signe.»
Son pressentiment était le bon.
Et ça n’a rien de surprenant puisqu’il a connu un très bon camp. Surtout du point de vue défensif. Il a séduit Martin St-Louis et la direction de l’équipe avec sa polyvalence.
«Il amène de la vitesse. Avec la vitesse, tu peux amener de la pesanteur. De la pesanteur, pas de vitesse, ça ne fait rien, a indiqué l’entraîneur-chef du Canadien. C’est un gars qui est capable de s’infiltrer dans nos concepts et nous donner du bon hockey.»
L’expérience amène la sagesse
La description que St-Louis fait de Veleno a de quoi surprendre lorsqu’on sait que c’est avant tout en raison de son talent offensif qu’il a été un choix de premier tour des Red Wings (30e au total) lors du repêchage de 2018.
Celui qui a terminé la dernière campagne à Chicago, après quatre ans et demi dans l’organisation des Wings, aura eu la sagesse de modifier sa façon de jouer.
«Ça fait quelques années que je suis comme ça. Je suis capable de jouer plusieurs rôles et je commence à être à l’aise là-dedans, a-t-il mentionné. J’ai des outils qui peuvent aider ceux qui m’entourent à connaître du succès.»
Pour le début de la saison, il devra se contenter du rôle de 13e attaquant, mais son tour pourrait arriver plus vite qu’on le pense. Encore une fois, comme ce fut le cas lors de ce camp, il s’assurera de saisir l’occasion.
«Je ne sais pas si ça a fait une différence, mais je me suis présenté avec la mentalité d’appliquer simplement les choses sur lesquelles j’ai travaillé durant l’été. C’est ce que je vais continuer de faire: utiliser ma vitesse et mon physique ainsi qu’être bon défensivement.»
Kapanen a gagné le gros lot
Oliver Kapanen en est un autre qui a gagné son pari... et pas à peu près. L’Européen, qui a disputé 18 matchs avec le Canadien l’an passé, amorcera la saison sur la même unité qu’Ivan Demidov.
On peut pratiquement affirmer qu’il a gagné le gros lot.
«C’est excitant. Le dernier match que nous avons joué ensemble à Québec, on a passé pratiquement tout le match en territoire adverse, a-t-il raconté. Il est tellement fort en possession de rondelle dans les coins de patinoire que tout ce que tu as à faire, c’est de t’assurer d’être démarqué et prêt à recevoir une passe.»
Si le plan fonctionne, Kapanen marquera, avant longtemps, son premier but dans la LNH.