«Il faut laisser ça de côté»: la malbouffe peut affecter votre cerveau
TVA Nouvelles
Une étude parue dans les derniers jours sur la malbouffe vient nous préciser que la consommation de celle-ci peut contribuer au déclin cognitif d’une personne, suffisamment pour affecter la capacité de traiter de l’information.
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Des chercheurs brésiliens ont suivi les habitudes de consommation de quelque 10 000 personnes pendant plusieurs semaines.
Les nouvelles données préoccupent les experts spécialisés en neurologie, notamment la directrice de la Fédération québécoise des Sociétés Alzheimer, Nouha Ben Gaied.
«On le savait depuis plusieurs années que la malbouffe a un impact sur le cerveau. Avec l’étude, on vient mettre un chiffre sur ce déclin. Il faudrait plus de 20% de proportion de malbouffe dans notre alimentation pour assister à un déclin cognitif», dit-elle.
La consommation d’un hamburger et d’une frite dans une journée dépasse la proportion évoquée par les experts.
«Avec un burger et une frite, on a plus de 580 calories. Pour une alimentation à 2000 calories par jour, ça équivaut à une proportion au-delà de 20%», confirme-t-elle.
À savoir si la population adhère de plus en plus à la consommation d’aliments ultra-transformés, la spécialiste est d’avis que cela fait partie de notre mode de vie.
«Ça fait partie de notre mode de vie, on veut que ça soit rapide. On ne sait pas toujours ce que l’on mange. Il faut prendre le temps de s’alimenter correctement, et surtout, de cuisiner nous-mêmes», souligne-t-elle.
«Il faut laisser ça de côté»
«La consommation [de pizza congelée ou d’aliments provenant de la restauration rapide] viennent perturber note flore intestinale. De plus, on sait qu’il y a un lien entre celle-ci et l’inflammation dans le cerveau. Ce soir, on laisse de côté la pizza», conclut-elle.
***Voyez l’intégralité de l’entrevue ci-dessus***