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L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

«I might kill my ex»: une vidéo sur TikTok coûte un casier judiciaire à une femme de Sherbrooke

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Élodie Drolet

2025-08-05T20:16:56Z
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Après avoir fredonné qu'elle pourrait tuer son ex dans une vidéo sur TikTok, une jeune femme de 23 ans a été reconnue coupable de harcèlement, mardi matin, au palais de justice de Sherbrooke. Érine Cuvelier espérait s'en sortir sans casier judiciaire, mais a finalement écopé de deux ans de probation.

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Elle a aussi écopé de 125 heures de travaux communautaires et plusieurs conditions très strictes comme l'interdiction formelle d’entrer en contact avec sa victime.

La jeune femme a participé à une tendance sur TikTok. Dans une vidéo d'une vingtaine de secondes, on la voit écouter une chanson de façon légèrement pensive. À un moment, en synchro labiale, aussi appelée lip-sync, elle chante: «I might kill my ex», ce qui se traduit par: «Je pourrais tuer mon ex».

Capture d'écran / LCN
Capture d'écran / LCN

Cet extrait semble anodin en apparence, mais il prend une tout autre tournure dans ce contexte: l’accusée et son ex-conjoint, parents de deux enfants, ont une relation extrêmement tendue. Selon la victime, Mme Cuvelier l’intimidait, le suivait, et se présentait parfois en compagnie de plusieurs personnes jugées menaçantes lors des échanges de garde.

Érine Cuvelier ne s'en sortira donc pas sans dossier criminel, contrairement à ce qu'argumentait la défense. Lors d'une brève allocution, elle a expliqué qu'elle cherche à se reconstruire, recherche activement un emploi et reçoit de l'aide. La couronne, quant à elle, demandait trois ans de probation.

Capture d'écran / LCN
Capture d'écran / LCN

Le contexte de violence conjugale, les conséquences subies par la victime, ainsi que la situation personnelle de l’accusée: elle est sans emploi, et ses aspirations professionnelles ne seraient pas compromises par un casier, a tranché le juge.

Ce ne sera probablement pas la dernière fois qu’Érine Cuvelier devra faire face à la justice: d'autres accusations ont été déposées contre elle à Québec. Elle a également porté en appel cette décision devant la Cour supérieure.

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