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L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

Homme poignardé dans Limoilou: des accusations de meurtre déposées

Photo d’archives tirée de Facebook, Keven Labrie-Dubé
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Photo portrait de Vincent Desbiens

Vincent Desbiens

2023-08-22T20:23:39Z
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L’homme de 33 ans qui aurait commis un meurtre à Limoilou dans le courant de la nuit de lundi à mardi a comparu au palais de justice de Québec. Il fait face à des accusations de meurtre au deuxième degré. 

• À lire aussi: Meurtre dans Limoilou: «On a tout fait pour le sauver», racontent les premiers témoins, toujours sous le choc

Keven Labrie-Dubé, de Québec, aurait poignardé un autre homme de 23 ans sur le trottoir du chemin de la Canardière, dans le secteur Maizerets. L’événement a coûté la vie à Ali Bolduc Chouaïby, lui aussi de Québec. Il a succombé à ses blessures à l’hôpital.

Jeremy Bernier
Jeremy Bernier

L’enquête du Service de police de la Ville de Québec est toujours en cours pour déterminer ce qui aurait poussé l’assaillant à commettre l’irréparable. 

Labrie-Dubé est interdit de contact avec trois personnes de son entourage pendant la durée de l’enquête.

«Pas un doux»

Rencontré par Le Journal mardi, le propriétaire du bâtiment où se trouve la dernière adresse connue de Keven Labrie-Dubé a confié qu’il avait eu des problèmes avec son locataire auparavant.

«Ce n’était pas un bon locataire, disons que j’étais content qu’il parte. Ça m’a pris un mois à remettre l’appartement en ordre. Ce n’est pas quelqu’un qui se trouvait dans un milieu sain, il n’avait pas une vie rangée», constate Claude Billette.

Même si celui qui est accusé d’homicide «n’est pas un doux», jamais le propriétaire ne l’aurait cru capable de faire une chose pareille.

«Je n’aurais jamais pu m’attendre à ce qu’il commette un meurtre», laisse tomber M. Billette.

Déboires judiciaires

Kevin Labrie-Dubé avait déjà connu quelques déboires avec la justice. En 2011, il avait plaidé coupable à des accusations de possession de drogue et avait dû effectuer 150 h de travaux communautaires. En 2014, il avait été contraint de payer une amende de 1800$ pour bris d’ordonnances.

Deux dossiers judiciaires étaient toujours en cours contre la victime. Le premier pour voies de fait simple et le second pour bris d’ordonnance. Ali Bolduc Chouaïby s’était aussi rendu coupable dans deux autres cas de bris d’ordonnance en 2019.

– Avec la collaboration de Jérémy Bernier et Pierre-Paul Biron

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