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L'article provient de Le sac de chips

Hommage à Karl Tremblay: voici nos 15 chansons préférées des Cowboys Fringants

Chantal Poirier / LES ARCHIVES / LE JOURNAL DE MONTREAL
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Adam Bourbonnière (Le Sac de Chips) et Frédéric Guindon (Le Sac de Chips)

2023-11-28T20:38:42Z
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C’est ce soir que les Québécois rendront un dernier hommage bien mérité à Karl Tremblay, le chanteur des Cowboys Fringants.

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En mémoire de cet artiste qui nous a accompagné dans plusieurs étapes de nos vies, le Sac de Chips vous propose une liste de nos 15 chansons favorites des Cowboys Fringants.

Veuillez noter que nous avons exclus certains classiques comme «Les étoiles filantes» et «L’Amérique pleure», afin d’explorer le vaste répertoire musical de ce groupe légendaire. 

Toune d’automne (Break syndical, 2002)

Si l’on devait garder un seul classique dans cette liste, c’était bien celui-ci. Rien de mieux que de chanter cette chanson sur le bord d’un feu entre amis. Un bon et beau moment garanti.

Banlieue (Sur mon canapé, 1998)

Toute personne ayant grandi dans une banlieue québécoise entre 1980 et 2000 (probablement plus de 3 ou 4 millions d’êtres humains) pense que cette chanson a été écrite à propos de sa propre vie. En étant très spécifiques, les Cowboys ont réussi à être universels.

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Marine marchande (Octobre, 2015)

Si vous n’avez jamais été un peu pompidou en écoutant «Marine marchande» dans un party de la Saint-Jean, on se demande de quoi ont l’air vos 24 juin. 

L’hiver approche (Break syndical, 2002)

Quand l’album est sorti en 2002, cette chanson détonnait parce qu’elle s’éloignait du ton cabotin que les CF avaient depuis leurs débuts. Avec le recul, on constate que c’est le commencement d’une nouvelle ère pour eux: celle où ils décrivent mieux qui quiconque les petites misères du quotidien.

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Le shack à Hector (Motel Capri, 2001)

Un peu comme «Marine marchande» et «Toune d’automne», c’est le genre de chanson du répertoire des Cowboys fringants qui nous donnent envie de nous rassembler, d’ouvrir les valises et sortir les bouteilles de fort. 

Oui, monsieur!

C’est ça les Cowboys fringants, non ? 

Les nuits de Repentigny (Les nuits de Repentigny, 2021)

Pour tous ceux qui ont grandi dans cette magnifique municipalité de la Rive-Nord, on sait que les nuits de Repentigny peuvent facilement tomber dans l’ennui et la mélancolie. 

Si vous écoutez cette chanson et que vous avez des images du Skratch sur la rue Notre-Dame qui vous viennent en tête, vous êtes un fier Repentignois. (Je sais de quoi je parle, j’y ai grandi). 

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Awikatchikaën (12 grandes chansons, 1997)

Café Campus. Environ l’an 2001 après Jésus-Christ. Dimanches francophones. 1h27 du matin. Ivresse. 

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CC: Café Campus - Montréal

Publié par Disque dur sur Jeudi 25 mai 2017

Wantchikatan tchikatan tchikatan tan-tan

Tchikatan tchikatan tchikatan tan-tan

Tchikatan tchikatan tchikatan tan-tan

Awignaan! Awignaan!

La Sainte-Paix (Heures supplémentaires, 2002)

Un peu méconnue en raison de sa distribution inconventionnelle à l’ère pré-numérique, c’est une chanson qui s’attarde sur une spécificité souvent négligée des Québécois: leur pacifisme.

• À lire aussi: «Tu continueras à vivre à travers nos filles»: l'hommage de la conjointe de Karl Tremblay, Marie-Annick Lépine

La tête à Papineau (Break syndical, 2002)

Le punch de la fin: du génie!

Comme Joe Dassin (Que du vent, 2011)

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Comment ne pas tomber sous le charme de cette ballade qui raconte l’histoire de deux amants se rencontrant dans les rues de Québec. Ça nous donne presque envie de vivre une aventure douteuse dans un motel de la Capitale Nationale. 

Spécial #6 (Sur mon canapé, 1998)

Claude Barzotti, K.C. LMNOP et Evan Joanness sont tous nommés dans cette complainte aussi loufoque que dramatique qui se déroule au coeur de Repentigny.

Tant qu’on aura de l’amour (L’expédition, 2008)

«Il y a du bon dans la froidure de Novembre

Elle nous permet de nous coller tous ensemble

Sous une couette,

Tout nus, pas de bobette.»

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En berne (Break syndical, 2002)

Qu’une chanson aussi pessimiste et déprimante devienne un hymne aussi rassembleur en dit long sur la qualité du texte. La plume de JF Pauzé est ici à son paroxysme. Ce qu’il écrit est vrai.

Les maisons toutes pareilles (Les antipodes, 2019)

Si Rue des Souvenirs est en quelque sorte la suite de Banlieue (ou une perspective animée par une nostalgie vieillie pendant 5 ans), on pourrait dire que Les maisons toutes pareilles en est la version vieillie en barrique de chêne pendant 15 ans.

La tête haute (L’expédition, 2008)

Il est difficile d’écouter la voix de Karl Tremblay chanter cette œuvre aujourd’hui. Sachant le dur combat qu’il a mené contre la maladie, on espère qu’il est maintenant mieux où il est. 

La tête bien haute. 

La cérémonie en hommage à Karl Tremblay se déroulera au Centre Bell, ce mardi soir, à 19h30.

Il sera possible de visionner le tout en direct sur la page Facebook des Cowboys Fringants.

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