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Hockey : qui a les meilleures probabilités d’entrer au Temple en 2026?

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Étienne Bouchard

2025-06-24T23:33:03Z
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Carey Price est demeuré sur le seuil du Temple de la renommée du hockey mardi, mais ce n’est possiblement que partie remise pour l’ex-numéro 31 du Canadien de Montréal qui obtiendra une nouvelle chance d’y accéder l’an prochain, en compagnie d’autres anciens joueurs-vedettes. 

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Évidemment, Price figurera en tête de liste aux yeux de certains, même s’il n’a jamais remporté la coupe Stanley. Des partisans déçus de ne pas le voir effectuer son entrée cette année ont d’ailleurs tôt fait de rappeler la présence de Shea Weber, intronisé en 2024 en dépit de l’absence d’une bague de championnat dans son domicile.

De plus, le curriculum vitae de l’ex-gardien est éloquent : il a empoché les trophées Hart, Vézina, Ted-Lindsay et William-Jennings en 2014-2015, ainsi que le Bill-Masterton en 2021-2022, sans compter la médaille d’or olympique aux Jeux de 2014. Ses 361 victoires, son taux d’efficacité de ,917 et sa moyenne de buts alloués de 2,51 ne sont pas à dédaigner non plus.

Ce bilan lui suffira-t-il à devenir un immortel du hockey? Beaucoup croient que oui, mais les aspirants suivants pourraient jouer les trouble-fête en 2026. Hormis Price, voici ceux ayant le plus de probabilités de recevoir l’appel tant attendu dans une douzaine de mois.

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Photo d'archives, Martin Chevalier
Photo d'archives, Martin Chevalier

Patrice Bergeron

Logiquement, le Québécois devrait se tenir très proche de son téléphone à pareille date l’année prochaine. Les individus se prononçant contre cet énoncé ont intérêt à offrir des arguments de taille, car l’ex-capitaine des Bruins de Boston en a plusieurs à présenter. En plus de la coupe Stanley du printemps 2011 soulevée aux côtés de Zdeno Chara (membre de la cuvée 2025 du Temple), il détient la marque de la Ligue nationale (LNH) du plus grand nombre de trophées Frank-Selke gagnés en carrière, soit six. Récipiendaire d’un King-Clancy, il a aussi mis la main sur une médaille d’or aux Jeux olympiques et au Championnat du monde.

Photo PIERRE-PAUL POULIN
Photo PIERRE-PAUL POULIN

Eric Staal

Tout comme Bergeron, Staal en sera à sa première année d’admissibilité. Avec les Hurricanes de la Caroline, il a touché la coupe au terme des séries de 2006. Ayant porté la lettre C sur son chandail, l’ex-attaquant a vu son chandail retiré par les Ouragans en janvier dernier. Il faut dire que six invitations à la classique des étoiles et 1063 points en 1356 rencontres dans la LNH constituent des raisons valables de souligner dignement une carrière.

Lyle Aspinall/Calgary Sun/QMI Agency
Lyle Aspinall/Calgary Sun/QMI Agency

Patrick Marleau

Le détenteur du record du nombre de joutes disputées en saison régulière (1779) verra son nom sur les bulletins de vote une troisième fois. Une récolte de 1197 points, dont 566 buts, en 23 campagnes est plus qu’intéressante. Cependant, Marleau a le même trou béant que Price sur sa feuille de route : il n’a pas obtenu une seule coupe.

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Photo MARTIN CHEVALIER
Photo MARTIN CHEVALIER

Henrik Zetterberg

Si Pavel Datsuyk, le comparse de longue date de Zetterberg chez les Red Wings de Detroit, a sa place au Temple depuis l’an dernier, le Suédois devrait également y figurer. En séries 2008, il a contribué au championnat de l’équipe du Michigan, étant nommé gagnant du Conn-Smythe. De plus, il a été décoré d’or aux Jeux de 2006 et au Mondial tenu la même année. Dans la LNH, l’ensemble de son parcours en chiffres se résume à 960 points en 1082 sorties.

Photo AFP
Photo AFP

Phil Kessel

Voici un autre nouveau candidat qui fera l’objet d’une réflexion approfondie. Avant de rester hors des patinoires de la ligue, Kessel a eu le temps de mettre la main sur sa troisième coupe en carrière avec les Golden Knights de Vegas en séries 2023. L’Américain, qui avait aussi savouré le champagne deux fois dans l’uniforme des Penguins de Pittsburgh, a aidé son pays aux Jeux de 2010, les États-Unis se contentant de la médaille d’argent. Petit «détail» : il possède la marque du plus grand nombre de matchs consécutifs dans la LNH avec 1064.

Martin Chevalier / JdeM
Martin Chevalier / JdeM

Ryan Getzlaf

Comme Price, Getzlaf est demeuré à la porte d’entrée du Temple cette année. L’ancien capitaine des Ducks a conduit Anaheim vers le titre en 2006-2007 et revendique deux breloques dorées aux Jeux. Triple invité au match des étoiles, il a inscrit 1019 points en 1157 rencontres. L’un des facteurs jouant contre lui est le fait d’avoir joué uniquement avec une équipe passant souvent inaperçue chez les observateurs travaillant dans de gros marchés du circuit.

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ANDRE FORGET/QMI AGENCY
ANDRE FORGET/QMI AGENCY

Ryan Miller

Chez les gardiens, Miller a été l’un des plus farouches adversaires de Price, même s’il n’a pu mener les Sabres aux grands honneurs durant ses 11 années passées à Buffalo. L’Américain a obtenu un trophée Vézina et a été nommé le meilleur portier du tournoi olympique de 2010. Cependant, il n’a jamais gagné l’or et encore moins la coupe Stanley.

Craig Glover/The London Free Pre
Craig Glover/The London Free Pre

Curtis Joseph

Joseph est l’autre cerbère, outre les deux précédemment évoqués ici, qui mérite un peu d’attention. Il a l’avantage d’avoir joué dans des marchés de hockey - Toronto et Edmonton particulièrement -, mais l’absence de coupe Stanley nuit à sa candidature. Dommage, car 454 victoires et 943 affrontements, ce n’est pas vilain du tout. Sur la scène internationale, il compte l’or aux Jeux olympiques de 2002... mais dans ce cas, il peut remercier un Martin Brodeur plus solide qui l’a remplacé devant le filet canadien en cours de route.

AFP
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Keith Tkachuk

Le père des frères Matthew et Brady Tkachuk a quelques partisans souhaitant son entrée au Temple. Ses 538 points et 1065 points en 1201 duels en carrière pourraient persuader les sceptiques à première vue. Toutefois, l’ex-attaquant est au nombre des malheureux que le saladier d’argent a boudés. Il n’a pas gagné l’or olympique avec les États-Unis non plus. Au moins, il a remporté la Coupe du monde de 1996 aux dépens du Canada, au grand déplaisir de la foule du Centre Bell.

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