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L'article provient de TVA Sports
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Hockey mineur «incurable»: «Je suis prêt à me battre» - Alexandre Picard

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Agence QMI

2024-05-23T19:47:12Z
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L'analyste hockey à TVA Sports Alexandre Picard a touché une corde sensible lorsqu'il a publié son texte sur le hockey mineur québécois.

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Il confie avoir reçu plus de 100 messages de parents, d'entraîneurs et de jeunes qui ont tous vécu de mauvaises expériences dans le milieu du hockey au Québec.

Dans une entrevue avec Félix Séguin, celui qui a disputé 253 matchs dans la Ligue nationale de hockey (LNH), dont 43 avec le Canadien de Montréal, ne croyait pas que ce dossier allait prendre de telles proportions.

«Je savais que ça allait faire réagir parce que tout ce qui touche au hockey au Québec fait réagir, mais pas à cette ampleur, a-t-il avoué. Je sympathisais avec les gens. Il y en a plusieurs qui étaient tannés et qui voulaient dénoncer, mais qui n’ont pas la tribune que j’ai.»

C'est pour cette raison qu'il a décidé de publier, avec l'accord des intervenants, différents témoignages. Vous pouvez consulter les témoignages, ici.

Bien qu'il trouvait important de partager ces histoires-là, il indique que plusieurs éprouvaient certaines craintes à en révéler les détails.

«Il en y a beaucoup qui ne voulaient pas la partager parce qu’ils ont peur des représailles envers leur fils ou leur fille», a-t-il précisé.

Le combat ne fait que commencer

Alexandre Picard est devenu par la force des choses le porte-parole de cette cause qui fait beaucoup réagir depuis une semaine. Il maintient qu'il continuera de se battre pour les jeunes qui en subissent les frais.

«Il faut aller de l’avant, il faut dénoncer si on veut des changements. [...] Je suis prêt à me battre», a-t-il dit.

Même s'il est conscient que la situation ne changera pas du jour au lendemain, il espère que des jours meilleurs sont à venir, surtout pour son plus jeune garçon qui commence à peine à jouer au hockey organisé.

«J’ai parlé de la situation de mon fils qui a 12 ans, mais j’ai aussi un fils de 6 ans qui fait ses premiers pas dans le hockey. J’aimerais ça que lorsqu’il aura 12 ans, il y ait eu des changements et qu’un jeune puisse arriver à l’aréna avec le sourire et quitter avec le sourire.»

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