Hockey féminin: Marie-Philip Poulin et ses coéquipières joueront à la Place Bell de Laval
Mylène Richard
Les amateurs de hockey de la couronne nord auront la chance de voir en action la nouvelle équipe féminine de Montréal, puisque celle-ci disputera quatre matchs à la Place Bell de Laval.
• À lire aussi: Hockey féminin: Marie-Philip Poulin en guide touristique
• À lire aussi: À VOIR: voici les nouveaux chandails de Marie-Philip Poulin
• À lire aussi: Un ancien joueur du Canadien se lance dans le hockey féminin
La Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF) avait déjà annoncé plus tôt cette semaine l’horaire des premières parties, et jeudi, elle a dévoilé le calendrier.
Les six équipes joueront chacune 24 rencontres durant la saison inaugurale, qui inclura deux pauses internationales, dont une lors du Mondial en avril, qui se tiendra à Utica, dans l’État de New York. Les séries commenceront le 6 mai.
La bande à Marie-Philip Poulin affrontera d’abord la formation d’Ottawa à la Place TD, le mardi 2 janvier, à 19h, avant de mettre le cap sur le Minnesota quatre jours plus tard et sur Elmont, près de New York, le mercredi 10 janvier.
Le premier duel à la maison pour le club montréalais aura lieu le samedi 13 janvier à 15h30 face à Boston, à l’Auditorium de Verdun, où la troupe de l’entraîneuse-cheffe Kori Cheverie a ses quartiers généraux.

Souvenirs de la Série de la rivalité
Le mardi suivant, soit le 16 janvier à 19h, Poulin, Ann-Renée Desbiens, Ann-Sophie Bettez et compagnie croiseront le fer avec l’équipe new-yorkaise à la Place Bell de Laval.
C’est dans cet amphithéâtre que l’équipe canadienne avait vaincu celle des États-Unis lors d’un match de la Série de la rivalité, le 22 février dernier.

Pas moins de 5639 spectateurs avaient alors assisté à un but de Poulin dans une victoire de 5 à 0, un blanchissage signé Desbiens. Leurs coéquipières Laura Stacey (3 aides), Erin Ambrose et Kristin O’Neil portaient aussi l’uniforme unifolié, tout comme Élizabeth Giguère, Jaime Bourbonnais, Ella Selton (1 but), Jessie Eldrige et Micah Zandee-Hart, qui évoluent avec New York.
Les Américaines Alex Carpenter et Abby Roque défendent aussi les couleurs du club de la Grosse Pomme. Leur directeur général Pascal Daoust peut également compter sur plusieurs joueuses québécoises et francophones, dont Jade Downie-Landry, Alexandra Labelle et Chloé Aurard.

Ailleurs au Québec
Le domicile du Rocket de Laval, le club-école du Canadien, accueillera donc quatre matchs de la LPHF. En plus, le 16 janvier, Montréal se mesurera à Ottawa le 27 janvier à 15h30, au Minnesota le 18 février à 13h et à Ottawa le 10 mars à 16h.
Le lieu et l’heure de la rencontre face à Toronto le 16 mars n’ont pas encore été dévoilés.
L’organisation a indiqué au Journal que ce duel devrait avoir lieu à l’extérieur du grand Montréal. L’option de se diriger vers l’est pourrait être envisagée afin que Poulin et Desbiens, originaires de la Beauce et de Charlevoix, puissent patiner devant familles, amis et fans.
Les abonnements de saison pour l’équipe de Montréal seront disponibles lundi. Les billets unitaires ou de groupe seront mis en vente plus tard. Aucun prix n’a été annoncé.

Des coupes
Par ailleurs, les clubs de la LPHF ont réduit leur formation à 27 joueuses hier.
À Montréal, les gardiennes Marie-Soleil Deschênes et Blanka Skodova, ainsi que les attaquantes Hanna Bunton, Lina Ljungblom et Stacey Brooke ont été retranchées.
Ailleurs, les Québécoises Christine Deaudelin et Audrey-Anne Veillette ont vu leur aventure prendre fin à New York et à Ottawa respectivement. Mais elles pourront, tout comme Deschênes et Skodova, être réclamées au ballottage par l’une des cinq autres organisations du circuit jusqu’à samedi.
Les équipes ont jusqu’au 11 décembre pour présenter une formation finale de 23 hockeyeuses, en plus de deux remplaçantes.
La directrice générale montréalaise, Danièle Sauvageau, a déjà accordé 15 contrats, dont à neuf attaquantes, quatre défenseuses et deux gardiennes. Les Québécoises Mélodie Daoust, Gabrielle David, Catherine Dubois, Sarah Lefort, Catherine Daoust, Brigitte Laganière et Maude Poulin-Labelle luttent toujours pour une place au camp d’entraînement.