Henrik Lundqvist a toujours voulu être gardien

Agence QMI
Du plus loin qu’il se souvienne, Henrik Lundqvist a désiré garder un filet, peu importe le sport. Disons que le Suédois n’a pas raté son choix de carrière, puisqu’il est devenu l’un des meilleurs cerbères de l’histoire de la Ligue nationale de hockey (LNH).
L’homme de 41 ans sera intronisé en fin de semaine au Temple de la renommée, ce qui en dit déjà beaucoup sur la qualité de son travail. L’ancien des Rangers de New York a d’abord dû faire ses classes dans son pays natal.
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«C’était quelque chose à propos de ce rôle. J’étais aussi un gardien au soccer. J’adorais ça. J’aimais l’équipement. J’ai joué quelques parties comme attaquant, mais dès la première occasion que j’aie eue lorsqu’ils ont demandé si quelqu’un voulait être un gardien, j’étais un gardien», a raconté Lundqvist au journaliste du NHL.com Dan Rosen, jeudi.
«Hank» aurait pu s’amener en Amérique du Nord bien plus tôt qu’en 2005, lui qui a été repêché au tournant du millénaire, mais il voulait d’abord défendre fièrement les couleurs de Frolunda, ce qu’il fit pendant cinq saisons. Le choix de septième tour devait d’abord accomplir ce rêve, lui qui a toujours été un partisan de cette équipe en grandissant.
«Quand je suis arrivé au point d’être devenu le numéro 1 en Suède, c’est là que j’ai su que la prochaine étape devait être la LNH», s’est-il rappelé.
En paix
Lundqvist n’a pas non plus raté son passage de l’océan Atlantique, puisqu’il est devenu le gardien numéro 1 des Rangers très rapidement. Il a disputé 887 matchs dans la Grosse Pomme, réécrivant le livre de records de l’organisation.
Il a gagné le trophée Vézina et le cœur des amateurs des Blueshirts, mais la coupe Stanley lui a échappé jusqu’à la fin. Il s’agit d’une occasion ratée, peut-être la seule de sa carrière.
«Je n’ai pas de regrets et je me sens bien, a-t-il admis. J’ai fait de mon mieux durant le temps qui m’a été imparti. Est-ce que certaines choses auraient pu se produire différemment? Vous pouvez toujours dire d’arrêter plus de rondelles. Mais je suis très heureux de mon parcours.»
Sa carrière s’est également arrêtée du jour au lendemain, quand des problèmes cardiaques l’ont empêché de revêtir l’uniforme des Capitals de Washington en 2020-2021. Il n’en veut toutefois pas au destin.
«J’étais en paix, le jour où ça s’est produit. J’étais dans de bonnes dispositions et reconnaissant de ce que j’ai pu vivre. Et pour moi, d’une certaine façon je crois que je n’étais pas censé jouer ailleurs. C’était mon histoire et il était temps de passer à autre chose», a expliqué celui qui œuvre maintenant à la télévision pour le réseau TNT.
Lundi, Lundqvist fera son entrée au panthéon en compagnie des anciens joueurs Tom Barrasso, Pierre Turgeon, Mike Vernon et Caroline Ouellette, ainsi que des bâtisseurs Ken Hitchcock et Pierre Lacroix.