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L'article provient de TVA Sports
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Charlie McAvoy réfléchit beaucoup durant sa suspension

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Agence QMI

2023-11-09T20:00:14Z
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Comme un enfant qu’on envoie réfléchir dans sa chambre, Charlie McAvoy a eu suffisamment de temps pour songer à son geste dangereux à l’endroit d’Oliver Ekman-Larsson qui lui a valu une suspension de quatre matchs. 

Le défenseur des Bruins de Boston ne pouvait toujours pas aider ses coéquipiers jeudi soir lors du duel face aux Islanders de New York, puisqu’il purgeait la dernière rencontre de sa punition pour avoir servi une mise en échec tardive et dangereuse à Ekman-Larsson, des Panthers de la Floride.

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Au cours de la dernière semaine, il est entré en contact avec le vétéran pour lui présenter ses excuses. Avec le dossier de la mort accidentelle d’Adam Johnson, McAvoy a pris conscience de sa gaffe et a voulu s’assurer que son rival était en bonne santé.

«Nous jouons tous à ce jeu très physique. C’était une semaine assez particulière dans le monde du hockey. Nous voulons tous quitter la patinoire en santé et ça m’a beaucoup fait réfléchir par rapport à Adam Johnson et tout ça. La dernière chose que nous voulons faire est de blesser quelqu’un et je crois que ça fait l’unanimité», a-t-il mentionné jeudi en mêlée de presse.

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McAvoy n’a pas non plus tenu à expliquer son geste plus en détail devant les journalistes, admettant simplement avoir commis une malheureuse erreur.

«J’ai disputé presque 400 matchs depuis ma première suspension et je distribue des mises en échec chaque rencontre. Je suis devenu quelqu’un qui peut jouer physique et qui le fait légalement», a soutenu le jeune homme de 25 ans.

«J’ai compris que ma façon d’agir avait besoin d’une mesure disciplinaire. J’ai commis une erreur sur le jeu», a convenu le quart-arrière des Bruins.

Un appel infructueux

McAvoy a tenté de porter sa suspension en appel afin d’en réduire la durée, mais le commissaire Gary Bettman a maintenu la décision du service de sécurité des joueurs de la Ligue nationale de hockey.

Le joueur est conscient qu’une modification de sa peine constituerait un désaveu du grand manitou envers le travail de George Parros, bien qu’il pensait avoir ses chances.

«C’est une suspension par rapport au règlement 48. Mon geste, ça commence à deux parties [de suspension]. Ensuite, il y a deux facteurs qui sont la blessure et l’historique. Il n’y a pas eu de blessure sur le jeu, mais j’ai un historique. Deux plus un, ça fait trois, pas quatre. J’ai l’impression de ne pas avoir pu faire grand-chose», a expliqué celui dont la première suspension remonte à 2019.

«Je pensais avoir une chance. J’apprécie le fait que M. Bettman et son équipe aient pris le temps. Ils ont eu l’air assez réceptifs vis-à-vis nos arguments. Je pensais que nous avions fait de bons points. Nous avons comparé ma situation avec d’autres gars, cela avait du sens», a conclu McAvoy.

Celui-ci sera admissible à un retour à l’action ce samedi contre le Canadien de Montréal.

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