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Culture

Henri Picard emménage avec sa conjointe

«Libre dès maintenant» est disponible sur l'Extra de Tou.tv

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Alicia Bélanger-Bolduc

2025-04-24T10:00:00Z
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Henri Picard se distingue dans chacun de ses projets depuis son plus jeune âge. Dans Libre dès maintenant, la première série écrite par Guillaume Wagner, il incarne le séducteur Colin. Cette nouvelle série annonce l’été et vous fera revivre vos jeunes années de colocation!

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Parle-moi un peu de ton personnage

Colin est assez pince-sans-rire. Il a une fibre artistique et c'est un très bon charmeur. Il est habitué d’avoir ce qu’il veut sans vraiment avoir à faire d’efforts, et il est attachant. Il a aussi ses démons; il a tendance à être égocentrique et à faire de la peine sans le vouloir. Ce n’est pas un mauvais gars, il a de bonnes intentions, mais il doit travailler sur lui.

Est-ce que Colin te ressemble un peu?

Je crois que j’ai son côté taquin. Je suis quand même introverti, j’ai l’air gêné à première vue, mais quand je suis plus à l'aise, je deviens très ouvert et ce côté espiègle ressort. Je n’ai cependant pas du tout son côté manipulateur, qu’on découvre dans la série.

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Comment t’es-tu préparé pour cette interprétation?

Premièrement, je prends toujours le temps de bien lire le scénario. Je l'annote et je m’imprègne de l’histoire. Pour ce personnage, j’ai aussi dû me remettre à la musique, puisque Colin est musicien et chanteur.

Tu avais donc déjà un intérêt pour cet art.

J’ai toujours joué de la guitare, mais en grandissant, j’ai délaissé le chant. Ç'a longtemps été quelque chose de très personnel pour moi. Je chantais uniquement pour moi ou pour les filles que j’aimais. (rires) Le public me verra seul au piano dans un des épisodes, et j'appréhendais beaucoup ce moment. J’ai dû travailler afin de plus assumer ma voix. C'était plus facile de le faire en me cachant derrière mon personnage, car j’avais une excuse! (rires) Je suis heureux de m'être replongé là-dedans, car je suis allé au primaire et au secondaire en musique. Ça fait donc partie de ma vie depuis très longtemps.

Dominic Gouin / TVA Publications
Dominic Gouin / TVA Publications

Tu as dit de ce projet que tu t'étais fait des amis que tu garderas à jamais. J’imagine donc que la chimie a opéré sur le plateau autant qu’à l’écran!

Je connaissais déjà un peu Marguerite (Marguerite Bouchard) et Madi (Madi Chirara), puisque nous avions joué ensemble dans Cerebrum. Pour le reste, on s’est tous rencontrés en audition pour faire un test de chimie et on a tout de suite cliqué. Après trois heures de répétition, on était tous dans l’ascenseur, puis on s’est tous regardé, les yeux pleins d’espoir... Ç'a été cinq très longs jours à souhaiter décrocher le rôle avant de finalement être choisi, mais sans savoir si les autres le seraient aussi. Après la première lecture du scénario, on est allés souper tous ensemble et on n’a pas arrêté de se voir par la suite. On s’écrit quand on a des questionnements et des inquiétudes. Une amitié de groupe est née avec cette série, et j’espère qu’elle perdurera.

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Dominic Gouin / TVA Publications
Dominic Gouin / TVA Publications

C’est aussi un projet de «premières fois»: un premier scénario pour Guillaume Wagner et une première réalisation de série pour Patrice Laliberté. Comment se sont déroulés les tournages?

Guillaume est venu sur le plateau quelques jours pour voir comment ça se passait. J’avais aussi eu la chance de le rencontrer en amont pour parler de la série. J’ai été touché de savoir que c’était inspiré de sa rencontre avec sa conjointe, Mélanie Boulay. Sinon, Patrice était très doux et sensible à notre égard, et s'est montré très permissif. Il était à l’aise de nous laisser essayer certaines choses pendant le tournage. J’avais adoré son film Jusqu’au déclin, que j’ai écouté à plusieurs reprises pendant la pandémie, donc je savais déjà que j’aimais son style.

Tu as collaboré avec ton père, Luc Picard, sur son prochain film, Violences. Comment c’était de vous retrouver pour un nouveau projet professionnel?

J’ai eu cinq jours de tournage très intenses avec lui récemment et c’était super. Je n’avais pas travaillé avec mon père depuis huit ans, soit lors de mon premier film, Les rois Mongoles. C’était particulier de le retrouver après avoir gagné beaucoup d'expérience, et de voir ce qu’on est maintenant capables de faire ensemble. On se comprend mieux, on parle plus le même langage qu’à l’époque. C’était aussi la première fois que je jouais avec Kelly Dépeault et on s’est très bien entendus. J’ai hâte que le public découvre ce fabuleux film.

Tu as également pu interpréter un joueur de hockey dans Youngblood, un film anglophone. Comment as-tu trouvé cette expérience?

Je crois qu’il sortira pendant le temps des fêtes, en 2025. C’est arrivé très vite! J’étais en train de tourner sur Violences et j’ai reçu une demande d’audition. Je ne savais pas qu’il y avait eu une première version, tournée en 1986, et j’ai lu que c’était pour un film de hockey en anglais. Je me suis dit qu’il n’y avait aucune chance que je réussisse à obtenir le rôle, donc j’ai passé l’audition en mode assez détaché et relax. (rires) Je crois que finalement, mon attitude a peut-être fait pencher la balance, puisque c’est ce qu’ils cherchaient pour ce rôle. C’était un projet super immersif, pour lequel j'ai tourné avec des acteurs qui ont joué au hockey toute leur vie. J’ai dû me remettre à patiner et ça m’a vraiment sorti de ma zone de confort. En plus, mon personnage était québécois, donc je n’ai pas trop eu à stresser avec mon niveau d’anglais! (rires)

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Ce type de rôle te permet-il de réaliser un rêve d’enfance que plusieurs jeunes ont?

Mon métier me permet d’accéder à des choses qui, autrement, ne m'arriveraient jamais. Ça me permet d’y croire. Me prendre pour un joueur de hockey professionnel pendant trois semaines a été une très belle expérience.

Est-ce que jouer à l’extérieur du Québec fait partir de tes plans?

C’est sûr que j’aimerais suivre des cours d’anglais, parce que je n’ai pas un bon accent! (rires) Après ce projet, j’ai passé d’autres auditions pour des rôles en anglais. Tu t’imagines que ça va être plus gros rendu à l’extérieur du Québec, mais ça reste le même métier, et les gens y sont toujours aussi attentionnés et gentils, peu importe où tu te trouves.

Quel rôle souhaiterais-tu interpréter prochainement?

Je voudrais un rôle de composition. J'aimerais travailler des personnages plus complexes, comme un homme qui a un TOC ou un handicap intellectuel, ou encore un psychopathe. Je voudrais jouer un personnage qui est vraiment loin de moi, mais ce genre de rôles n'abonde pas au Québec. On essaie de composer nos personnages et de leur donner une individualité, mais on est souvent forcés de jouer un peu proche de nous-mêmes, et j’ai le désir d’aller ailleurs. J’aime ce métier parce qu’on s’améliore et on apprend à chaque projet.

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Et dans ta vie personnelle, qu’est-ce qui s’en vient pour toi?

En mai, j’emménage avec ma blonde, Mahélie, pour la première fois! Nous sommes à l’étape de nous acheter des meubles, comme notre sofa. Je veux vraiment nous faire une ambiance de cinéma maison. Je déménage pour la première fois, tandis qu’elle a déjà vécu en colocation de son côté. J’ai très hâte à cette étape!

Patrick Seguin / TVA Publications
Patrick Seguin / TVA Publications

Apprécies-tu le fait d'avoir une conjointe qui travaille dans un domaine différent du tien?

Mahélie est agente de bord pour Air Inuit. Elle revient donc tous les soirs à la maison et aime cet emploi du temps plus stable. En étant en couple avec des gens du milieu, on finit toujours par parler de travail, mais avec elle, on discute de plein de choses que je connais moins. Bientôt, elle aura le droit de voyager à peu de frais, donc on partira sûrement ensemble dans les prochains mois.

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