Henri Picard a vécu une classe de maître avec Marc Labrèche

Ces temps-ci, Henri Picard porte la moustache, non pas par coquetterie, mais pour les tournages de la Saison 2 de Libre dès maintenant, dont on peut actuellement voir la Saison 1 à Radio-Canada. Le comédien, qui a vécu une année de tournages avec les séries Surf Bay, côte Ouest, tournée en Colombie-Britannique, et Ayer’s Cliff, que l’on verra en 2026, a aussi emménagé avec son amoureuse.

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Après avoir connu une première vie au printemps dernier sur l’Extra de Tou.tv, la Saison 1 de Libre dès maintenant est en ondes à Radio-Canada cet automne. Une nouvelle qui réjouit Henri Picard, interprète du personnage de Colin McGraw dans la série qui raconte les hauts et les bas de cinq jeunes dans la vingtaine qui partagent un appartement en colocation. «Je suis content que ça sorte pour tous. Les gens peuvent la voir gratuitement. C’est un bon show de gang. Il y a plein de jeunes et de moins jeunes qui ont vécu la colocation en groupe qui vont pouvoir se reconnaître là-dedans. Pour la Saison 2, chaque personnage a sa quête individuelle, ce qui fait que les moments où les personnages sont ensemble à l’appart sont très apaisants, parce qu’ils se confient sur leurs problèmes», nous a-t-il dit. Et s’il arbore un look moustachu, c’est parce que la production lui a demandé de laisser pousser sa moustache pour la deuxième saison, qui sera quant à elle diffusée sur la plateforme de Radio-Canada en 2026 — qui présentera également en primeur la nouveauté Ayers’Cliff dans laquelle le comédien fait partie de la distribution. «C’est un projet qui me tient beaucoup à cœur. Ça a pris du temps, trois ans, avant qu’il soit financé», dit-il. Ce plateau a permis à Henri Picard de jouer pour la première fois au côté de Marc Labrèche, un artiste qu’il connaît depuis son enfance puisqu’il est ami avec ses parents, Luc Picard et Isabel Richer. «Tourner avec Marc Labrèche, c’était une classe de maître. Il joue un Martin Stevens fictif, et je trouve qu’il lui rend tellement hommage. Il a apporté du sien, mais il s’est aussi inspiré du vrai. Je joue son neveu, un garçon sans histoire d’Ayer’s Cliff, qui a un peu la tête dans les nuages. De jour, il travaille à l’écurie, et le soir, il est barman. Il ne dort pas beaucoup. Il n’a pas beaucoup de jugement. Un soir, il va vivre un drame qui implique un acteur québécois de passage dans la région. Il va se mettre dans le trouble avec ça et, pour sauver sa peau, il va s’allier à son oncle, avec qui il a une relation assez dysfonctionnelle. Ils vont former ce duo loufoque, qui bat de l’aile au début. De fil en aiguille, ils vont développer une complicité. Ils ne savent pas vraiment ce qui s’est passé le soir du drame. Une enquête a lieu dans ce petit village, où tout le monde est un peu suspect.»

Un tournage grandiose

À 24 ans, le comédien se sent choyé d’avoir de beaux projets comme ceux-là, parmi lesquels se trouve aussi Surf Bay, côte Ouest, qu’il a tourné à Tofino, en Colombie-Britannique, et que l’on verra au printemps prochain à TV5Unis. «Je suis parti à la fin mai et je suis revenu à Montréal au début de juillet. Je n’étais jamais parti aussi longtemps de chez moi pour un voyage ou un tournage. Je n’étais jamais allé là-bas et c’est vraiment grandiose. C’était tellement des beaux paysages et je pense que, pour un acteur, il n’y a rien de mieux pour s’immerger dans une histoire qu’avec de beaux paysages.» Dans cette série, il campe Noah, le frère du personnage principal, Margot Swann (Camille Felton), une surfeuse. Leur mère possède un hôtel, dont il en est le gérant. «J’ai une rivalité avec ma sœur qui est très environnementaliste, et moi, je suis plus business», dit-il à propos de leurs rôles respectifs.

Par ailleurs, sur le plan personnel, Henri et son amoureuse, Mahélie, avec qui il est en couple depuis trois ans, ont emménagé ensemble dans le quartier Rosemont, à Montréal, ce printemps. «C’est notre premier appartement ensemble et ça se passe très bien», confie-t-il.

On peut voir Henri Picard dans Libre dès maintenant le mercredi à 21 h 30, à Radio-Canada.

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