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L'article provient de Salut Bonjour

Halloween avec les enfants: comment éviter les crises et passer une belle soirée?

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Équipe Salut Bonjour

2025-10-19T12:16:18Z
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L’Halloween, c’est excitant, mais ça peut aussi amener son lot d’émotions, surtout chez les plus petits qui vivent parfois de grands débordements.

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Quand les décorations font vraiment peur

Il y a toujours un voisin qui se donne à fond dans les décorations extérieures. Et pour certains enfants, c’est franchement épeurant. Alors, que faire quand on a un tout-petit qui a peur? Est-ce qu’on y va quand même? Est-ce qu’on l’écoute? Doit-on lui apprendre à surmonter ses peurs?

En réalité, la clé, c’est de respecter sa peur.

Jusqu’à environ 7 ans, le cerveau des enfants est encore très immature. Ils n’ont pas la capacité de gérer le stress comme nous. Alors, leurs réactions – figer, vouloir fuir, pleurer – sont tout à fait normales.

Comme pour toutes les émotions, il faut les accueillir et valider ce que l’enfant ressent. On ne veut pas le forcer à s’exposer à ce qui lui fait peur. On ne veut surtout pas se retrouver sur le trottoir à lui dire : « Allez, let’s go, on surmonte nos peurs! »

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Faire un repérage avant le grand soir

Avec les plus petits, je recommande de faire un repérage dans le quartier avant l’Halloween. Une petite tournée dans les jours précédents pour voir les décorations. Cette exposition graduelle aide l’enfant à réduire son stress et, éventuellement, à apprivoiser ses peurs.

Minimiser la situation ne sert à rien non plus. Dire : « Tu vas voir, ce n’est pas épeurant, ce n’est pas une vraie sorcière, la madame est gentille... » revient à raisonner un enfant envahi par l’émotion. Ce qu’on peut dire plutôt : « Tu trouves ça épeurant, je comprends. »

Ensuite, on lui offre des choix. S’il veut entrer dans la maison qui lui fait peur, on l’accompagne, on lui tient la main. S’il préfère passer à la suivante, on le suit. L’enfant nous indique son besoin. On respecte son rythme.

Passer l’Halloween seul : à quel âge?

Il n’y a pas d’âge universel, mais souvent, autour de 10-11 ans, les enfants deviennent plus matures. On évalue la maturité et le sens des responsabilités :

  • Peut-on lui faire confiance?
  • Respecte-t-il les consignes au quotidien?
  • Va-t-il respecter le périmètre convenu et l’heure de retour?

Autre point : saura-t-il s’affirmer? Si un ami propose d’aller dans un autre quartier, saura-t-il dire non? Si on pense que non, qu’il risque d’être emporté par l’excitation, ce n’est peut-être pas le bon moment. On attendra l’an prochain. Bref, c’est graduel, et ça dépend de chaque enfant.

Le grand dossier : les bonbons!

Ah, les bonbons... Comment on gère ça? Quels règlements appliquer? En fait, il n’y a pas de règles strictes. L’objectif, c’est de miser sur la responsabilisation et la confiance. Les recommandations actuelles en alimentation vont dans ce sens : on ne hiérarchise pas les aliments. Pas de « bons » ou « mauvais » aliments. Les bonbons, ce sont... des bonbons, point.

Pourquoi? Parce que si on contrôle trop, si on restreint, on crée l’obsession. Plus on prive, plus l’enfant devient obsédé par ses bonbons.

Alors, on implique l’enfant. On trie ensemble, on établit quand il pourra en manger. Notre rôle, c’est de décider du « où » et du « quand ». Exemple : le soir d’Halloween, aucune règle. L’enfant mange ce qu’il veut, on profite du moment. Ensuite, on l’amène à écouter ses signaux : « Écoute ton bedon, l’idée, c’est de ne pas avoir mal au cœur. » Puis, dans les jours suivants, on fixe un cadre : bonbons à la collation ou au dessert, par exemple.

Et surtout, on ne les cache pas. Parce que si on les cache, l’enfant le sait. Il risque de se lever la nuit pour aller piger. On établit un cadre clair : « Tu peux en prendre à la collation ou au dessert », et on le laisse piger. Pas besoin de dire « trois ou quatre bonbons ». On mise sur la confiance. Plus on fait confiance, plus l’enfant apprend à s’autoréguler.

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