Guy Nantel se chicane avec ChatGPT parce qu’on est en 2024

ChatGPT connaît beaucoup de choses. Plus que le commun des mortels.

Cependant, il dit aussi beaucoup de marde. Rien n’est parfait, comme on dit...

• À lire aussi: Guy Nantel cherche des «adultes» pour enseigner dans un nouveau vox-pop et oupelaï

Dans une récente publication Facebook qui débute par «Ça y est. Je crois que j'ai cassé ChatGPT», l’ancien aspirant chef au PQ Guy Nantel a partagé une conversation qu’il a eue avec la maudite machine.

Nantel a abordé ChatGPT en lui demandant quelles sont les personnalités publiques ayant participé à la Course Destination monde.

Quand GPT a répondu, il a fait deux fautes.

La première, c’est qu’il a omis de nommer Nantel. Deuxièmement, il a nommé des gens qui n’ont même pas participé à ladite course.

«Alors pourquoi quand je vous demande de me nommer des personnalités publiques qui ont participé à la Course destination monde, sur 6 noms, vous en avez 4 mauvais? Avec un aux (sic) de 67% d'erreur, on ne peut vraiment pas dire que vous êtes digne d’avoir des connaissances encyclopédiques.»

Le robot se défend en disant qu’il se base plutôt sur des probabilités pour répondre que sur des faits véritables.

Mais Guy persiste et signe.

«C’est bizarre mais moi, il me semble que l’exactitude est toujours cruciale quand on se prétend être une encyclopédie. C’est complètement ridicule de se baser sur des probabilités pour faire des affirmations en matière de faits concrets et d’informations vérifiables. Vous direz ça à vos patrons. Au revoir.»

Sous la publication, Stéphane E. Roy a commenté: «Excellent ça!»

Ouf. On aimerait pas être dans les bottines de l’IA en ce moment.

On a contacté ChatGPT pour savoir ce qu’il avait à répondre à Guy Nantel.

«Je n'ai pas de sentiments ni de conscience, donc je ne réagis pas aux critiques personnelles. Mon rôle est d'aider et d'offrir des informations de manière objective. Si tu as des préoccupations ou des questions concernant des déclarations faites par Guy Nantel ou quelqu'un d'autre, je peux te fournir des informations pour éclaircir la situation ou répondre à des arguments de manière constructive.»

On a aussi demandé à Charles Trahan, directeur de l’innovation éditoriale et de l'intelligence artificielle chez Québecor ce qu’il pensait de cette histoire.

«Guy devrait inventer sa propre IA et l'appeler Guy A.»