Une grève des chauffeurs d’autobus et des opérateurs de métro de la STM semble inévitable

Thierry Bastien
Les Montréalais doivent s’attendre à subir prochainement une troisième grève en lien avec la Société de transport de Montréal (STM), cette fois, déclenchée par le syndicat qui représente les 4500 chauffeurs d’autobus, opérateurs de métro et agents de station.
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Après une cinquantaine de rencontres et plusieurs moyens de pression qui ne touchaient pas les usagers, comme le port de chandails orange, apposer des autocollants sur les autobus ou encore stationner des autobus hors des garages, une entente ne semble pas à l’horizon.

«On est rendu au point où on dit à notre employeur, mais surtout à la population, préparez-vous. On voit que ça s'en vient et qu'on n'aura peut-être pas le choix de s'y rendre. Ce n'est jamais le fun pour personne de faire une grève, il faut se le dire, ni pour nous, ni pour la population. Mais si on est rendu là, on va le faire», mentionne le président de la section locale 1983 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), Frédéric Therrien, en entrevue à l’émission Le Québec Matin.

Un des points de litige concerne les horaires «inhumains», mentionne le président du syndicat.
«On a des horaires qui peuvent se rendre jusqu'à 12 heures et demie par jour parce qu'ils sont coupés dans la journée. Puis, il y a une partie qui est non rémunérée, donc on fait du service gratuit dans le fond. On fait beaucoup de bénévolat quand on regarde ce qu'on donne à la STM», explique Frédéric Therrien.

Si jamais il y a bel et bien une grève, ce serait une première depuis 38 ans pour le syndicat de la section locale 1983 qui représente les chauffeurs d'autobus, les opérateurs de métro, les agents de la station, puis les chauffeurs du transport collectif.
Pour voir l’entrevue complète visionnez la vidéo ci-haut.