Grève générale illimitée: «Un travail colossal» à la table des négociations, assure LeBel
TVA Nouvelles
Sonia LeBel a voulu rassurer les parents québécois, jeudi, à quelques jours des importants moyens de pression qui toucheront des milliers d’élèves du réseau public. Selon ses dires, des discussions avec les syndicats se poursuivent actuellement dans le but d’en venir à une entente.
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«Nous sommes très conscients des impacts qui pourraient découler d’une grève générale illimitée», a déclaré la ministre responsable de l’Administration gouvernementale dans un communiqué.
«Je veux assurer aux parents qu’il y a un travail colossal qui se fait à l’heure actuelle aux tables de négociations.»
Celle qui chapeaute également le rôle de présidente du Conseil du trésor, en pleine impasse avec le Front commun, a réitéré que la plus récente offre déposée aux syndicats est raisonnable.
«Notre quatrième offre, qui représente au total 8 milliards $ d’argent public, est sérieuse et mérite une contre-offre de la part des syndicats», prévient-elle.
«On doit avoir le courage de faire les changements nécessaires pour offrir de meilleurs services aux Québécois.»
Pour un «climat sain» dans les écoles
LeBel dit souhaiter que le personnel enseignant travaille dans «un climat» sain et que les élèves puissent bénéficier des services «qu’ils méritent». Pour ce faire, elle invite les regroupements syndicaux à «faire un pas concret vers nous».
«Ce seront eux les premiers touchés par la grève sur le terrain».
Rappelons que les écoles publiques seront fermées à partir de mardi pour trois jours et 40% le seront pour une durée indéterminée en raison d’une grève générale illimitée de 65 000 enseignants, une première au Québec depuis 40 ans.
Le 23 novembre, les enseignants affiliés à la Fédération autonome de l’enseignement déclencheront toutefois une grève générale illimitée, à défaut d’avoir conclu une entente avec le gouvernement Legault d’ici là.