Grève de la FAE: d’autres sacrifices à prévoir pour les parents

Près de 10 jours après le déclenchement de la grève générale illimitée à la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), comment se porte le moral des parents qui doivent jongler avec l’absence de plus de 65 000 enseignants dans les écoles?

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En entrevue à l’émission «Salut Bonjour week-end», la présidente de la FAE, Mélanie Hubert a fait savoir que la contre-offre présentée au gouvernement samedi ne veut pas dire que les étudiants seront de retour sur les bancs d’école lundi.

Cette contre-offre est basée sur les priorités de la FAE, qui regroupe neuf syndicats du sud de la province.

Voici quelques réactions de parents recueillies sur le terrain par notre journaliste Marc-Antoine Le Moignan.

«Ça nous cause des ennuis, mais on n’est pas contre. On est avec les syndicats», évoque un homme.

«Pour l’instant, ça va. Ça fait quoi, juste une semaine, donc ça va pour l’instant», dit un Montréalais, craintif à l’idée que la grève s’éternise jusqu’à Noël.

«Mon enfant est en trouble d’apprentissage. Je ne pense pas que c’est le fun pour lui de manquer de l’école, mais en même temps, je pense qu’ils travaillent pour eux. Ils sont très proactifs à son école. Je pense que ça vaut la peine», souligne une mère.

*Voyez les explications dans la vidéo ci-dessus*