Avec les controverses des derniers jours, les Québécois sont en train de découvrir le « vrai visage » d’Éric Duhaime et de son équipe, estime Gabriel Nadeau-Dubois.  

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Le porte-parole de Québec solidaire a attaqué son adversaire conservateur pour une deuxième journée consécutive, vendredi. Il avait pourtant jusqu’ici soigneusement évité de cibler M. Duhaime, assurant que son véritable adversaire est François Legault.  

« Le seul bon côté de ces controverses-là, dans les derniers jours, c’est que les Québécois-Québécoises commencent à découvrir le vrai visage de l’équipe Duhaime », a lancé M. Nadeau-Dubois en marge d’une annonce à Gaspé.  

« Bien sûr, j’aimerais qu’on parle plus des enjeux de fond et moins des déclarations controversées des candidats-candidates de M. Duhaime, mais le seul bon côté là-dedans c’est que les gens découvrent l’équipe Duhaime c’est qui, pis le Parti conservateur du Québec, c’est quoi », a-t-il ajouté avant de se lancer dans une série d’exemples de prises de position controversées.  

Dans les derniers mois, les médias ont révélé qu’un candidat s’oppose à l’avortement en plus d’être climatosceptique, qu’un autre est en faveur d’armer les enseignantes, tandis qu’un troisième estime que les médias sont responsables d’une violence envers le peuple québécois dans le cadre de la pandémie.  

Deux en deux 

La veille, M. Nadeau-Dubois avait également fait une sortie contre M. Duhaime, pour dénoncer sa volonté de relancer l’extraction du gaz et du pétrole au Québec, en plus de sa promesse de mettre fin au financement des CPE.  

Des idées « rétrogrades », selon le leader solidaire. « Je vais me battre contre ces idées-là, parce que ce sont des idées qui nous font reculer au Québec. On veut un Québec plus vert et plus égalitaire. Monsieur Duhaime nous propose de revenir en arrière sur des avancées qui sont tellement importantes pour les Québécois-Québécoises », avait-il déclaré.  

« Je crains que ces idées-là fassent du chemin », a-t-il confié, après avoir lancé que M. Duhaime serait plus à sa place comme « gouverneur du Texas ».