Ginette Reno revient en force après son opération

Samuel Pradier
Une conférence de Ginette Reno a rassemblé près de 200 personnes, la semaine dernière, à Saint-Hyacinthe. La chanteuse a parlé de son parcours et de ses récents problèmes de santé, et a interprété deux de ses plus grands succès. Notre journaliste était présent et a même pu avoir une entrevue exclusive avec elle.
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Ginette Reno était visiblement très attendue au Salon de l’éveil, à Saint-Hyacinthe, où elle donnait la semaine dernière une conférence sur le thème Vivre ou mourir. Elle a été accueillie par les applaudissements nourris de près de 200 personnes massées dans une petite salle. Elle a commencé à raconter les circonstances de sa naissance, entre une mère bipolaire et un père alcoolique.
Entre quelques blagues et des interpellations avec des gens du public, elle a expliqué que son père était censé être stérile, mais que sa mère est allée prier pour avoir un autre enfant, en demandant qu’il ait, en plus, un don particulier. Ginette est née à la suite de cet appel qui, selon elle, explique son don pour la chanson et le fait qu’elle a toujours eu l’impression d’être protégée. Elle a évoqué ensuite la manière dont ses parents l’ont aimée — ou mal aimée.
En entrevue, Ginette nous dira plus tard qu’elle a un plaisir fou à parler aux gens durant ses conférences. «J’étais contente qu’il y ait autant de monde. Je donne beaucoup de conférences, notamment dans les écoles, où je vais parler de dépendance. Je commence toujours en disant: “Le temps qu’on prend pour soi, c’est du temps gagné pour l’éternité.” Je leur dis aussi: “L’enfer, c’est de mourir sans avoir changé soi-même.” Puis je leur explique en détail comment faire pour s’en sortir. Beaucoup de jeunes sont influencés par plein de gens.» Elle a même raconté qu’elle a récemment donné à des membres du gouvernement une conférence sur les droits de l’homme. «C’était tous des gens qui s’occupent des immigrants. C’était vraiment le fun. J’essaie toujours d’être vive et d’avoir l’esprit ouvert.»
Une période difficile
Durant sa conférence, Ginette Reno a parlé de sa thérapie dans un monastère, mais elle s’est aussi confiée sur ses récents problèmes de santé. «En deux ans, j’ai subi quatre opérations. J’ai eu une arythmie sévère. On m’a enlevé la vésicule biliaire. J’ai été opérée des tunnels carpiens, mais ça n’a absolument rien fait. Et dernièrement, on m’a enlevé de 14 à 16 po d’intestin. J’avais des hernies et j’ai été six mois cachée, parce que personne ne croyait à mes symptômes.» Elle a raconté qu’elle a dû insister auprès d’un nombre incalculable de médecins pour qu’ils prennent en considération sa douleur.

Elle a évoqué en public qu’elle avait pris l’habitude de chanter dans sa tête depuis quelque temps. En entrevue, elle nous a confirmé: «Pour m’endormir et me calmer, je chante dans ma tête, parce que je fais beaucoup de crises d’angoisse dernièrement. Depuis la dernière opération que j’ai subie, j’ai trouvé ça très dur. L’opération a duré six heures et j’ai été six mois en convalescence. Mais je vais bien maintenant, je n’ai plus rien.»
En plus de chanter deux chansons, Ginette Reno a terminé sa conférence sur une note d’espoir: «Le désir, c’est la plus grande émotion au monde, et j’ai la certitude que l’espoir est plus fort que l’amour. Je suis toujours dans l’espoir encore aujourd’hui.»
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• Ginette Reno donnera une conférence dans le cadre des prochains Salons de l’éveil, qui se dérouleront les 5 et 6 avril, à Boucherville, et les 23 et 24 août à Laval. Tous les détails et la programmation au salondeleveil.com.
• Ginette Reno vient aussi de lancer sa boutique en ligne, disponible à l’adresse: ginettereno.com