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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Gigantesque expérience pour Olivier Rioux au March Madness

Olivier Rioux (au centre à l'arrière) célébrait avec ses coéquipiers des Gators, le 29 mars à San Francisco, après la qualification de l'équipe pour le «Final Four» du célèbre tournoi de basketball de la NCAA.
Olivier Rioux (au centre à l'arrière) célébrait avec ses coéquipiers des Gators, le 29 mars à San Francisco, après la qualification de l'équipe pour le «Final Four» du célèbre tournoi de basketball de la NCAA. Photo Thearon W. Henderson / Getty Images via AFP
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Photo portrait de Benoît Rioux

Benoît Rioux

2025-04-02T15:30:00Z
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Le Québécois Olivier Rioux se contente d’un rôle d’observateur pendant les matchs, mais l’expérience qu’il vit présentement aux États-Unis avec les Gators de la Floride n’est pas moins précieuse. Son équipe universitaire se retrouve ainsi dans le «Final Four» du fameux tournoi de basketball du March Madness pour la première fois depuis 2014. 

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En raison de sa taille de 7 pi 9 po, l’athlète de Terrebonne attire évidemment l’attention des nombreux médias américains affectés à la couverture de la compétition. Ce fut le cas notamment le week-end dernier, à San Francisco, après la spectaculaire victoire de 84 à 79 des Gators contre Texas Tech.

La tradition veut que chaque joueur de l’équipe gagnante soit invité à découper une partie du filet afin de conserver un souvenir. À son tour, Rioux s’est exécuté sans toutefois utiliser l’escabeau mis à la disposition des joueurs.

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Les images ont circulé abondamment sur les réseaux sociaux, tout comme différentes photos de l’athlète en compagnie de reporters visant à illustrer le gigantisme du Québécois. Le collègue Stéphane Cadorette s’était d’ailleurs lui-même prêté à l’exercice, en décembre dernier, lors d’une visite dans l’antre des Gators, à Gainesville.

Notre journaliste Stéphane Cadorette, qui concède deux pieds à son interlocuteur Olivier Rioux, au moment d'une entrevue avec le Québécois au Exactech Arena, sur le campus de l'Université de la Floride.
Notre journaliste Stéphane Cadorette, qui concède deux pieds à son interlocuteur Olivier Rioux, au moment d'une entrevue avec le Québécois au Exactech Arena, sur le campus de l'Université de la Floride. PHOTO FOURNIE PAR LES GATORS DE L'UNIVERSITÉ DE LA FLORIDE
«Le meilleur est à venir»

Rioux expliquait alors son choix de ne pas jouer de parties, dès cette saison, dans la NCAA. Ayant célébré ses 19 ans en février dernier, le géant a logiquement préféré le statut de «redshirt» afin de maximiser son passage chez les Gators.

«J’avais espoir de jouer, mais j’ai vite réalisé qu’avec la qualité des joueurs qu’il y a ici, ça n’aurait pas été intelligent de jouer une minute par match et de gâcher une année d’admissibilité dans mon parcours», avait-il alors indiqué.

Olivier Rioux, à l'entraînement, avant la première ronde du tournoi de la NCAA, le 20 mars, à Raleigh, en Caroline du Nord.
Olivier Rioux, à l'entraînement, avant la première ronde du tournoi de la NCAA, le 20 mars, à Raleigh, en Caroline du Nord. Photo Jared C. Tilton / Getty Images via AFP

«Quand on a décidé de l’amener en Floride, on voyait en lui un investissement à long terme, a encore récemment commenté l’entraîneur-chef des Gators, Todd Golden, dans une entrevue accordée au Gainesville Sun à propos de Rioux. Il est un jeune homme fantastique provenant d’une famille fantastique. Nous savons que le meilleur est à venir pour lui et, à son mérite, il est travaillant à l’entraînement.»

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Gros week-end à San Antonio

Sans même fouler le court durant les parties, Rioux profite donc de l’intéressant parcours des Gators. L’équipe se transporte maintenant à San Antonio, ces jours-ci, pour affronter, samedi, l’Université Auburn dans le carré d’as.

Le géant Olivier Rioux et ses coéquipiers des Gators posent avec une banderole soulignant leur présence dans le «Final Four», le 29 mars à San Francisco, après avoir vaincu l'équipe de Texas Tech.
Le géant Olivier Rioux et ses coéquipiers des Gators posent avec une banderole soulignant leur présence dans le «Final Four», le 29 mars à San Francisco, après avoir vaincu l'équipe de Texas Tech. Photo Thearon W. Henderson / Getty Images via AFP

À l’étape précédente, la formation de la Floride a comblé un écart de neuf points en fin de match contre Texas Tech, tirant de l’arrière 75 à 66 avec trois minutes et 14 secondes à écouler au quatrième quart. Les Gators ont ainsi profité du talent de Walter Clayton Jr, principale vedette de l’équipe, tandis que Thomas Haugh s’est illustré en réussissant des tirs de trois points à des moments cruciaux.

Une première finale depuis 2007?

Sur les lignes de côté, Rioux prenait des notes et constatait de visu l’ampleur du célèbre tournoi de basketball universitaire. Et maintenant, si les Gators devaient l’emporter samedi contre les Tigers de l’Université Auburn, une présence en finale serait l’apothéose pour Rioux et ses coéquipiers, dès le lundi 7 avril, toujours à San Antonio.

L’autre demi-finale doit opposer, samedi, les Blue Devils de l’Université Duke aux Cougars de l’Université de Houston.

La dernière présence des Gators en finale remonte à 2007, quand l’Université de la Floride avait alors remporté un deuxième titre consécutif. Les championnats de 2006 et 2007, avec notamment Al Horford, Corey Brewer et Joakim Noah en uniforme, sont d’ailleurs les deux seuls dans l’histoire des Gators.

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