Geoffrey Cantin-Arku prêt à bâtir sa propre légende avec le numéro 9
Benoît Rioux
SAINT-JÉRÔME | Geoffrey Cantin-Arku n’aura jamais la prétention d’être le «Maurice Richard du football», mais le Québécois a changé son numéro et opté pour le 9 en vue de la nouvelle saison des Alouettes. L’heure est venue pour lui de bâtir sa propre légende.
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«Je suis né le 9 octobre, ç’a toujours été mon numéro chanceux, a d’abord exposé l’athlète de 26 ans. Je portais aussi ce numéro durant mes deux dernières années dans la NCAA, à Memphis.»
«Le numéro 19, que j’avais l’an dernier, a déjà un historique avec SJ Green, qui fut l’un des meilleurs receveurs dans l’histoire des Alouettes, a également justifié Cantin-Arku. Le temps est venu pour moi de créer mon propre parcours, d’où l’idée de faire ce changement.»
«Grind for Nine»
Le secondeur n’a pas eu à chercher bien loin pour se trouver une raison supplémentaire d’arborer le numéro 9 dès l’ouverture du camp des Alouettes. La prochaine coupe Grey serait en effet la neuvième dans l’histoire de l’organisation.
«J’ai fait le lien durant un discours de Jason Maas, samedi, a indiqué le Québécois en faisant allusion à l’expression Grind for Nine, le fameux leitmotiv de l’entraîneur-chef. J’ai l’impression que les étoiles sont alignées pour moi.»
«Notre façon de penser est encore claire, cette année, c’est Grind for Nine, a ainsi formulé l’entraîneur-chef Jason Maas. Évidemment, nous avions le même objectif l’an dernier. On va encore bûcher comme des fous pour y arriver, mais il y a un parcours à suivre. À chaque jour, il faut travailler ensemble et établir une connexion afin de continuer de s’améliorer comme équipe à chaque jour.»
Retrouve ses sensations
Chaque fois qu’il verra son numéro 9, Cantin-Arku aura ainsi l’occasion de se rappeler l’objectif de l’équipe.
«L’objectif ne change pas, c’est d’obtenir une neuvième coupe Grey pour Montréal et pour nos partisans, a ainsi déclaré le Québécois. Personne n’est satisfait de la façon dont ça s’est terminé, l’an dernier.»
Cantin-Arku a par ailleurs fait preuve de positivité à l’ouverture du camp.
«Ç’a bien été, je suis satisfait, a-t-il indiqué. Évidemment, pour la première journée, c’est là où on retrouve nos sensations sur le terrain synthétique. C’était aussi bon de revoir tous les gars.»
Bonne fête des Mères!
Avant de conclure l’entrevue, Cantin-Arku a par ailleurs eu une pensée pour la fête des Mères, à commencer par la sienne: Nancy Cantin.
«Je l’ai appelée ce matin et encore en après-midi pour lui dire que j’aurais aimé être avec elle pour cette journée, a témoigné le Québécois. Si tu peux lui faire un clin d’œil et lui souhaiter une bonne fête des Mères de ma part, ce serait gentil!»