Geneviève Guilbault se gratte l'oeil intensément et fouille dans son «énorme sacoche» pendant qu'elle répond à un député péquiste
Marc-André Gagnon et LE SAC DE CHIPS
La ministre des Transports Geneviève Guilbault a dû se défendre d’avoir manqué de respect, en fouillant dans sa sacoche, pendant qu’elle répondait au péquiste Joël Arseneau en commission parlementaire.
Les images circulent abondamment sur les réseaux sociaux depuis mercredi.
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On y voit la ministre Guilbault brasser, pendant plus de deux minutes, le contenu de sa sacoche en même temps qu’elle répond aux questions du député péquiste Joël Arseneau, dans le cadre de l’étude des crédits budgétaires. (À voir dans la vidéo ci-haut)
Pour le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon, il s’agit d’une illustration de la «désinvolture» dont la vice-première ministre peut faire preuve.
«Je ne sais pas ce qu'elle cherchait», a commenté PSPP, jeudi matin.
Par le fait même, il a rappelé que, l’an dernier, Mme Guilbault s’était amusée à insérer des «mots originaux» en répondant aux questions pendant l’étude des crédits budgétaires.
«L'exemple part d'en haut», croit le chef du Parti Québécois, en pointant du doigt le premier ministre François Legault, qui «ne se sent pas la responsabilité ni de répondre aux journalistes, ni de répondre aux partis d'opposition en chambre», déplore-t-il.
Le député qui a directement été victime de la «désinvolture» de madame Guilbaut, Joël Arseneau, a ramené l’affaire au Salon bleu, jeudi matin.
«Hier, j'ai vu la ministre fouiller longuement dans sa sacoche, dans son sac, pendant que je lui posais des questions», a relaté le député des Îles-de-la-Madeleine.
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«Est-ce qu'elle peut fouiller un peu plus et trouver les fonds nécessaires aux sociétés de transport pour financer le transport collectif au Québec», a suggéré M. Arseneau.
La principale intéressée, elle, n'estime pas qu'elle a manqué de respect vis à vis son interlocuteur en fouillant dans son imposant sac à main.
«On va clarifier l'affaire de la sacoche», a rétorqué la ministre Guilbault. «Je n'étais pas consciente que ça avait fait une saga dans les médias, mais, vous voyez, c'est ça que je cherchais hier», a-t-elle continué, en brandissant un document.
«Le peu de documents que je traîne avec moi au quotidien, c'est dans mon énorme sacoche», a-t-elle expliqué.
Bon, bien, l'affaire est dans le sac.
Et c'est le cas de le dire au sens propre, au sens figuré et au sens méta.
